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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 08:41

Wilderness (), 2006, réalisé par Michael J. Bassett, (Angleterre), avec: Sean Pertwee (Jed), Alex Reid (Louise), Toby Kebbell (Callum), Stephen Wight (Steve), Luke Neal (Lewis), Ben McKay (Lindsay), Leonora Crichlow (Mandy), Karly Greene (Jo). Davies, un jeune garçon, emprisonné au Morgate Young Offenders Institute (une maison de redressement pour délinquants multi-récidivistes), tête de turc du dortoir H, se suicide en s'ouvrant les poignets. Pas de veine, aussitôt, tous ses compagnons, sont envoyés sur une île déserte,  qui était ancienement une base militaire, afin de participer à un stage de rééducation (pardon, de réinsertion) s'apparentant à un camp de survie. La, chacun devra se débrouiller comme il peut pour trouver vivre et eau potable et vivre ainsi pendant quelques jours. Mais, apparement, l'ile n'est peut-être pas aussi déserte que l'on pourrait le croire, car un à un, les adolescent vont être chassés comme des animaux et abattus comme tels....



Suite au suicide d'un déliquant, ses compagnons de chambrée sont envoyés dans une ile du nord de l'Irlande pour un stage de survie. Et là bas, le mot survie commence rapidement à prendre toute sa valeur. Car sur cette ile "déserte", mais pas désertée, la colline n'est pas seule a avoir des yeux... Quelqu'un de particulièrement sadique a décidé de s'attaquer à ce petit groupe et de le réduire à néant. Quelqu'un qui apparement aurait sivi un entrainement quasi-militaire. Les flêches volent dans tous les sens et l'ingéniosité et la rage de survivre des adolescents ne fait malheureusement pas le poids fàce à cet assassin  qui fait feu de tout bois (c'est le cas de le dire...). Assassin qui perd un peu de son mystère lorsqu'il révèle (un peu trop vite) qu'il était le meilleur ami de Davies, le jeune suicidé du début, et perd donc ainsi beaucoup de son aura. Cette fois-ci donc le "descendant" du come Zaroff n'agit plus par amour du jeu (de la chasse) mais par pur esprit de vengeance. O tempora, O mores... Un très bon survival anglosaxon (le cinéma Britanique renait de ses cendres et c'est bon!!!), à mi chemin entre "Vendredi 13" et  "Délivrance" , assez gore mais très efficace.

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 22:16

Turkey Shoot (Les traqués de l’an 2000),1982, réalisé par Brian Trenchard-Smith Australie), avec Steve Railsback (Paul Anders), Olivia Hussey (Chris Walters), Michael Craig (Charles Tatcher), Carmen Duncan), Jennifer), Noel Ferrier (la secretaire de Mallory), Lynda Stoner (Rita Daniels), Roger Ward (Ritter le chef des gardes), Michael Petrovitch (Tito). Roi de l'évasion, Paul Anders est un révolutionnaire bien connu des services de la police qui ont, enfin, réussit à le capturer de nouveau. Il est alors envoyé dans un camps spécial, un de ceux d'ou personne encore ne s'est jamais évadé. Et pour cause: les prisonniers les plus rebelles servent de gibier à quelques amis richissimes du directeur de la prison qui organise chaque année pour eux, moyennant finance, une gigantesque chasse à l'homme... 

A mi chemin entre "Punishment Park" et "Les chasses du comte Zaroff", ce film est assez déroutant, car s'il avait au départ toutes les qualités pour devenir un film interessant (et donc un film culte), à l'arrivée il n'en a plus aucune et devient donc par la force des choses aussi un film culte, mais pour d'autres raisons. Au même titre qu'un film d'Ed Wood. On doit le voir comme une bande déssinée (quoique la bande ici serait plutôt décimée...) plus que comme une satire politique et sociale (la, ce serait imbuvable), et plus comme une mauvaise série B que comme une bonne série Z. On regrette qu'il y ait eu erreur sur le casting: Oliva Hussey (la tendre Juliette de Roméo) a l'air aussi à l'aise dans son rôle de bagnarde que Julie Andrews le serait dans "Mad Max". Et encore, on a de la chance: elle ne chante pas!!!!

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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 21:10

Batoru rowaiaru (Battle royale), 2000, réalisé par Kinji Fukasaku (Japon), avec: Tatsuya Fujiwara (Shuya Nanahara), Aki Maeda (Noriko Nakagawa), Taro Yamamoto (Shogo Kawada), Chiaki Kuriyama (Takako Chigusa), Sosuke Takaoka (Hiroki Sugimura), Takashi Tsukamoto (Shinji Mimura). Rien ne va plus au pays du soleil levant. La jeunesse ne respecte plus rien: ni les anciens, ni les traditions, ni les études. Préférant la télé et la violence. Une seule façon de combattre cette anarchie galopante: Battle Royale. Mais quest-ce donc que cela, Battle Royale? Tout simplement une loi promulguant que chaque année une classe de troisième sera tirée au sort et que les élèves qui en font partie seront emmenés sur une ile déserte. Un professeur les accompagnera. Durant ce long week end, chaque élève devra s'efforcer de rester en vie tout en essayant de tuer le reste de la classe. Tous les moyens sont bons et surtout, tous les coups sont permis... Le survivant sera proclamé Citoyen Modèle. Cette année, c'est la classe de 3eB du collège municipal de Shiroiwa que le sort a désigné. Leur ancien professeur leur explique la situation, et deux élèves sont tués avant même le début du jeu pour comportement insolent. Chaque élève est ensuite laché dans l'île. C'est ainsi que tous ces élèves vont devoir survivre et s'entretuer pendant trois jours. Afin qu'aucun d'entre eux ne s'échappent, ils portent au cou un collier,qu'ils ne peuvent enlever, et qui explosera si ils franchissent les "frontières" du jeu. Enfin,  pour pimenter le jeu, les organisateurs ont inclus deux joueurs imprévus: Shogö Kawada, le gagnant du Battle Royale d'il y a trois ans (qu'ils ont enlevé pour la circonstance) et qui est bien rester en vie encore une fois, ainsi que Kazuo Kiriyama, dit Le Volontaire, qui s'est inscrit à Battle Royale sur internet dans le but juste de s'amuser un peu... Si au bout des 3 jours, il y a plus d'un seul survivants, tous les colliers des survivants exploseront en même temps...


En fait, ce film m'a plus fait penser à la série télévisée: "le Prisonnier" qu'à une énième mouture des "Chasses du comte Zaroff" (et ce malgré l'idée de chasse à l'homme). On y retrouve la musique classique (il me semble d'ailleursque c'est la même musique, mais je n'en suis pas sur), les hauts parleurs annonçant les morts ou les annonces (toutes les 6 heures, le professeur s'adresse aux survivants par le biais de ces haut-parleurs disposés  partout sur l'île, et leur donne le compte-rendu des morts et des heures à partir desquelles certaines zones sont à éviter, ce qui a pour but de rétrécir les frontières (et intensifier le jeu ?), sous peine de voir leur collier exploser. Ce film en fait n'est qu'une réflexion (dans tous les sens du terme) de et sur l'élitisme du système scolaire japonais qui, parait-il, amène certains enfants a rentrer dans des compétitions scolaires terribles et ce des leur plus jeune age.

Une suite au film a été réalisée en 2003.


Batoru rowaiaru II: Rekuiemu (Battle royale II - Réquiem), 2003, réalisé par Kinju et Kenda Fukasaku (Japon), avec Tatsuya Fujiwara (Shuya Nanahara), Ali Maeda (Shiori Kitano), Shugo Oshinari (Takuma Aoi), Ayana Sakai (Nao Asakura),  Haura Suenage (Haruka Kuze), Yuma Ishagaki (Mitsugu Sakai), Miyuki Kanabe (Kyoko Kakei). L'histoire se déroule un an après le premier film. On y suit les deux survivants rentrer chez eux et tenter d'alerter l'opinion publique sur ce qui s'est vraiment passé sur l'île. Leurs déclarations provoquent un chaos sur tout le pays, chaos qui sera violemment réprimé par le pouvoir militaire. Le gouvernement décide alors de faire s'opposer une nouvelle fois les deux survivants de la dernière session de Battle Royale à une classe encore plus rude que la précédente.

 Une suite sensiblement différente du premier opus. Le film fait montre d'un profond mépris (voir une haine farouche) pour les USA (on a pas digéré les deux bombe atomiques?). C'est d'ailleurs Quentin Tarantino qui devait jouer le président des USA mais, pour une question de planning, il n'a pu le faire.  Le réalisateur Kinju Fukasaku est mort durant le tournage aussi c'est donc son propre fils, Kenda Fukasaku qui termina le film.

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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 15:48

The Pest, 1997, réalisé par Paul Miller, (USA), avec John Leguizamo (Pest Vargas, Jeffrey Jones (Gustav), Edoardo Ballerini (Himmel), Fredie Rodriguez (Ninja), Tammy Townsend (Xantha Kent), Aries Spears (Chuby), Joe Morton (M. Kent). Pestario Vargas, renommé à juste titre 'Pest' , genttil escroc à la petite semaine habitant Miami, est pourchassé par des écossais soucieux de remporter une prime de 50.000 dollars lancée sur sa tête et par un néo nazi qui veut justement sa tête...

"Les chasses du comte Zaroff" version "Amércan Pie" + "Apportez-moi la tête d'Alfrédo Garcia", ou comment faire croire qu'une comédie simplette pour ados lassants prépuberes peut être inspiré par un des chefs d'oeuvre du 7è art. Une grosse arnaque publicitaire à la hauteur de ses créateurs. Même Disney Chanel n'en voudrait pas!

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 09:48


Surviving the game (Que la chasse commence!), 1995, réalisé par Ernest Dickerson, (USA), avec Ice T (Jack mason), Rutger Hauer (Thomas Burns), Charles S.Dutton (Walter Cole), Gary Busey (Doc Hawkins), F. Murray Abraham (Wolfe senior), William McNarra (Wolfe Junior), John McGinley (John Griffin), Jeff Corey (Hank).  Mason fait partit de ces gens que la vie n'a jamais épargné. Lorsque sa famille entière meurt dans un accident tragique, il sombre dans l'alcolisme et, de Charybde en Scylla, devient un clochard SDF. Si bien que, le jour ou un riche homme d'affaire nommé Burns lui offre  une importante somme d'argent afin de servir de guide à un groupe de chasseurs, il saute sur l'occasion afin de se refaire une nouvelle vie. Ce qu'il ne sait pas, c'est que cette petite bandes de chasseurs ne traquent qu'un seul gibier: l'homme !

"Que la chasse commence" (c'est rare, maispour une fois que le titre français est aussi intelligent  que l'original: "Surviving the game") est sans nul doute l'un des meilleurs "remake" série B des "Chasses du comte zaroff", même si celui-ci a complètement disparu de la distribution. Le film se départit de ses camarades par le fait que non seulement le scénario est intelligent (ça peut aider), mais que son casting est irréprochable. Que du beau linge. Coté méchants: Rutger Hauer qui, une fois de plus ne jure que par la chair et surtout le sang, Murray F.Abrahams et Gary Busey (roi de la série B s'il en est), coté genil, le rafraichissant Ice T. qui ne laissera personne de glace dans le role d'un paumé de la vie qui semble plus y tenir (à la vie, pas à la glace) qu'il ne croit. Une des nombreuses innovation du film est que la proie devient à la moitié du film le chasseur et que l'on semande, avec délectation qui sera à chaque fois le méchant qui va y passer, et surtout comment va t'il être éliminé. L'excelente idée de revenir à la ville pour la confrontation finale entre Ice T et Rutger Hauer, dernier chasseur survivant, est malheureusement gachée par la mort de Hauer qui frise tellement le ridicule qu'elle en devient drôle, ce que n'est jamais le film. Mais bon, on ne va pas bouder son plaisir.

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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 15:39


Hard Target (Chasse à l'homme), 1993, réalisé par John Woo (), avec Jean-Claude Van Damme (Chance Boudreaux), Lance Henriksen (Emile Fouchon), Chuck Pfarrer (Doyglas Binder), Robert Apisa (Lopacki), Arnold Vosloo (Pick van Cleef), Douglas Forsythe Rye (Frick), Mike Leinert (Frack), Yancy Butler (Natasha Binder), Lenore Banks (Marie). Chance Boudreaux, un sans abri de la Nouvelle Orléans, accepte d'aider Natasha Binder à retrouver son père. Ils ne tardent pas à découvrir le corps de ce dernier, horriblement mutilé. En fait, le père de Natasha avait été kidnappé par Emile Fouchon, un ancien officier des Forces Spéciales et avait servi de gibier dans une chasse à l'homme organisée par lui. Le but de Fouchon: développer au maximum l'exciitation du chasseur. Aussi propose t'il des sommes colossales aux chasseurs pour traquer le plus redoutable des gibiers: l'homme.Désormais c'est au tour de chance d'être la proie de Fouchon. Une prime d'un million de dollars a même été mise sur sa tête. Ce que ne sait pas Fouchon, c'est que Chance est un ex G.I, spécialisé dans le combat à mains nues et le maniement des armes. La partie risque donc de virer très vite aux cauchemar pour les chasseurs.

Voici donc le premier film "made in USA" de John Woo. Que ne faut-il donc pas faire pour être accepté par l'Oncle Sam. Ce que le film n'a pas gagné en intelligence scénaristique (il faut pas être sorti de Saint-Cyr pour avoir pondu une telle histoire, ni pour avoir trouvé des noms aussi tartes pour les personnages), il le gagne quand même (restons juste) au niveau des scenes de combats qui sont assez spectaculaires pour la pluspart. Le casting est interessant: face à Coup-coup Pan-pan Van Damme on retrouve un Lance Henriksen étonnament crédible dans son rôle de mercenaire foldingue amateur de moutarde et de sensations fortes. Certes "Chasse à l'homme" (qui porte bien son titre pour une fois) n'est pas le meilleur film de Van-Damme (y'en a t'il jamais eu un ?), ni celui de John Woo. Ce n'est même pas le meilleur remake des "Chasses du comte Zaroff", mais cela reste quand même un honnête divertissement.

 

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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 10:28

Chapeau melon et bottes de cuir épisode "Le dernier des sept" (the superlative 7), saison 5 Emma Peel, épisode 12 réalisé par Sidney Hayers (1967), avec Patrick MacNee (John Steed), Diana Rigg (Mrs Peel), Charlotte Rampling (Hannah Wilde), Donald Sutherland (Jessel).Steed a été convié à un bal costumé. Mais l’avion dans lequel il a pris place avec autres passagers est sans pilote et va s’échouer sur une île semble t’il abandonnée. Un a un les invités commencent à disparaître. Qui est le chasseur ?

Eh oui, non vous ne révez pas: Charlotte Rampling et Donald Sutherland ont bien joué dans "Chapeau melon et bottes de cuir". Et dans un des meilleurs épisodes de la saison couleurs de Madame Peel (alias la grande Dame Diana Rigg). Il y a un faux air de "Chasses du comte Zaroff" dans cet épisode puisque Steed se retrouve prisonnier dans une ile ou quelqu'un chercheà le tuer, lui et six autres personnes.  Tous sont des champions dans leur catégrie (escrime, tir au pistolet, lutte etc...). Charlotte elle manie le pistolet avec dextérité (même si elle tient son six coup comme un sèche cheveux...). Ne vous inquiétez pas si ils sont tous déguisés, cela fait partie du charme de la série qui commençait déja à ne plus trop se prendre au sérieux.

Comme Madame Peel a retrouvé son mari, il était normal qu'elle passe le flambeau à une autre Steed Girl. "Ladies and gentelemn, may I introduice you miss Tara King"

 

Chapeau melon et bottes de cuir épisode: L’invasion des terriens (Invasion of the earthmen), Saison 6, Tara King, épisode  1967, réalisé par Don Sharp, avec Patrick MacNee (John Steed), Linda Thorson (Tara King), William Lucas (Brett), Christian Roberts (Huxton), Lucy Fleming (Emily), Christopher Chittell (Bassin), George Roubireck (Grant) Warren Clark (Trump. La disparition en mission d'un collègue de Steed conduit ce dernier et Tara à l'académie Alpha, une école privée assez étrange. Son directeur entraîne, puis congèle de jeunes aspirants astronautes dans le but de conquérir un beau jour l'espace. Une fois cela découvert, Steed et Tara sont en danger de mort. En effet, le terrain autours de l’école renferme un tas de pièges mortels, dont un tunnel diabolique. Tara, qui vient d’être capturée, va servir de gibier à une chasse à l’homme, qui constitue un des exercices d’entraînement favoris du directeur de l’institut. 
Bon, avouons le , même si la série reste MA préférée de TOUTES les séries télévisées: cet épisode n'est pas, et de loin, le meilleur de la série... Les décors sont en carton pâte, les dangers supposés ne feraient pas peur à un enfant de trois ans et  les animaux  venimeux (tel le serpent et le scorpion ) sentent à plein nez le latex.

La brunette Mademoiselle King ( Linda Thorson)  porte ici une perruque blonde pour masquer qu'elle perdait ses cheveux. Comme dans pas mal d'épisodes, elle n'a aucune idée de ce qu'elle fait la. Mais comme cela donne un certain charme à son personnage, on oublie très vite que Linda Thorson ne doit d'avoir eu le role de Tara King qu'au simple fait qu'elle était la petite amie du producteur de l'époque. Comme elle rata 5 fois son permis de conduire, elle est doublée pour les quelques scènes d'automobiles (et le restera jusqu'à la fin de la saison). C'est, dans l'ordre de passage, le deuxieme episode de la saison, alors qu'il ne fut tourné qu'en 16è, ce qui explique parfois que l'on a du mal à comprendre les allusions faites par Steed à son entrainement, alors qu'on la sent franchement tarte et assez inexpérimentée par rapport à Madame Peel... Au fait pourquoi Tara King? Tout simplement parce que Linda Thorson aimait le personnage de Tara dans "Autant en emporte le vent" ainsi que le film "King and country" de Joseph Losey (heureusement qu'elle n'a pas préféré "Titanic" et "Sissi"...)
.

N'oublions pas que Madame Peel ne fut pas la première Steed Girl, qui en fait était un homme: le docteur Keel... David Keel. Non, soyons sérieux, la première partenaire fémine de Steed fut la belle James Bond girl Honor Blackman qui interprétait le rôle de Cathy Gale, pendant féminin de l'honorable Steed, capable de désarmer un homme aussi bien d'une prise de judo que d'un clignement de cil...Cette fameuse Cathy Gale s'honora, entre autre, dans un épisode nommé "Balles costumées" dont s'est largement inspiré par la suite le scénariste de "Le dernier des septs" et qui reprend cette fois-ci la "chasse à l'homme dans un train, ou plutôt dans une gare désaffectée...

Chapeau melon et bottes de cuir épisode: Balles costumées (Dressed to kill), 3è saison Cathy Gale, réalisé par Bill Bain  (1967), avec Patric MacNee (John Steed), Honor Blackman (Cathy Gale),Léonard Rossiter (William Cavendish/Robin Hood), Alexander Davion (Frédérick Preston/Napoleon), Amaeke Wills (Jane Wenworth/Pussycat), John Junkin (le shériff), Anthéa Wyndham (Dorothy Wilson).Des attaques contre des bases militaires inquiètent le gouvernement. Celles ci sont en fait factices. Alors que les services secrets sont sur le pied de guerre, Steed est invité à fêter le nouvel an lors d’une soirée se déroulant à bord d’un train. Une soirée costumée privée qui se révèle vite être un guet-apens. Steed et six autres invités vont devenir la cible d’un, ou plusieurs tueurs, qui semblent vouloir tous les éliminer. Pourquoi? Quel est donc le point commun entre eux.

L'épisode est filmé en studio bien sur, et en noir et blanc, donc a pas mal vieilli. Les combats de Cathy Gale manquent lourdement de sex appeal, contrairement à ceux menés par Madame Peel. Par contre Cathy Gale porte des bottes de cuir... Nous n'assistons pas véritablement à une chasse à l'homme, même si un homme se fait tuer par une flèche. Cela ne se passe pas non plus sur une ile mais dans un train et dans une gare désaffectée. Donc on est loin de "Zaroff", mais comme je le disais plus haut, cet épisode a subit un "remake", beaucoup plus dans l'esprit Zaroff: "le dernier des 7", dont le scénariste était le même: Brian Clémens.

A noter , pour les puristes, une GROSSE erreur de soius-titrage à la 15è minute: Steed dit - dans la version anglaise- : "Je suis étonné qu'il connaisse Sir Arthur Lindon"  (la personne supposée l'avoir invité) et l'on peut lire: "je suis étonné qu'il connaisse Linklady" (une autre personne, supposée avoir envoyé le carton d'invitation à un autre des invités).

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 10:57

Poppers (S.A.D.E), 1984, réalisé par José Maria Castelvi, (Espagne), avec Manuel de Blas, Giannina Facio, Agustíín Gonzáález, Miguel Ortiz., Conrado San Martin, Alfredo mayo, Manuel de Blas, Luis Suarez, José Luis de Villalonga, Bruno Caldero, Teresa Nieto, Clara Gonzalez. Santos, jeune délinquant, vient à peine de sortir de plusieurs années de prison qu'il se fait déja mettre le grappin dessus. Il se voit proposer de participer à une chasse à l'homme dont il serait le gibier. S'il parvient à échapper à ses poursuivants, il recevra alors une véritable petite fortune en espèces sonnantes et trébuchantes. Et, contre toute attente, Santos s'en sort, sans (presque) une égratignure. Mais, alors que n'importe qui aurait empocher le fric et serait partit loin se faire oublier, notre héros, aidé de sa petite amie (comme d'habitude une chanteuse de boite de nuit dont même "la Nouvelle Star", pourtant habituée aux erreurs de casting, n'aurait pas voulue) va commencer à éliminer un par un les membres de cette société complètement décadente...


A mi chemin entre "Les chasses du comte Zaroff" (pour la première partie du film) à cause de la partie de chasse à l'homme et les oeuvres du marquis de Sade (pour la seconde partie) à cause de la panoplie complète du parfait Sado-Maso, achétée en soldes au sex-shop du coin. Pas vraiment de quoi fouetter un chat (je ne parles même pas d'une chatte, vu qu'on apperçoit même pas l'ombre d'un sein....auquel, c'est bien connu, on ne sait pas se vouer). Cela ressemble plus à un vidéo-clip géant tourné sous poppers qu'à une oeuvre murement réfléchie. Dommage.


El Rey de la Montaña (Les Proies), 2007, réalisé par Gonzalo Lopez-Galejo ,(Espagne), avec Leonardo Sbaraglia (Quinn), María Valverde (Bea), Thomas Riordan (Hermano junior), Andres Juste (Hermano senior), Pablo Menasanch (Jeune garde), Francisco Olmo (vieux garde). Alors qu'il roule au fin fond d'une immense vallée, Quinn essuye soudainement plusieurs coups de feu, tout d'abord sur sa voiture, puis sur sa personne. Bléssé à la jambe, alors qu'il tente de fuir son (ses) agresseur(s),  il tombe nez à nez avec Béa, une jeune femme qui semble rencontrer le même genre de problème. Tous d'abord méfiants l'un envers l'autre, ils ne vont pas tarder à s'unir dans l'adversité pour mieux combattre leurs poursuivants. Surtout qu'ils ne sont pas les seuls dans le même cas, 2 autres personnes perdues dans cette immense foret se joignant à eux.. Mais qui sont donc ces chasseurs du dimanche qui semblent les avoir pris pour gibier?
 

C'est vrai, il semblerait que "les Chasses du come Zaroff " aient pas mal inspiré le réalisateur de ce film, qui a du regarder aussi en boucle "Délivrance", "Les chiens de paille", "the Sniper", "Le survivant" et quelques autres survival.  Ne jetons quand même pas le bébé avec l'eau du bain... Le scénario, simple mais très efficace narre sans esbrouffe une situation des moins banales: un automobiliste se fait canarder sans raisons apparente par un sniper alors qu'il traverse une foret. Tourné sans chichi photographique (a la limite du style film de vacances), le film nous tient hors d'haleine dès la première salve de balles et ce pendant une grande partie du film. Hélas, personellement, j'ai été très déçu par la seconde partie du film (celle ou l'on découvre l'identité et les motivations des chasseurs) et son rapport aux jeux vidéos actuels. Pas évident pour moi qui n'ai jamais touché à une Game boy, mais bon, de ce coté là, je dois être un "Oméga man"...

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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 13:56

Dans l'espace, personne ne vous entends pleurer....
...de rire !


Slave Girls from Beyond Infinity, 1987, réalisé par Ken Dixon, (USA), avec Elizabeth Kaitan (Daria), Cindy Beal (Tisa), Don Schribner (Zed), Brinke Stevens (Shala), Carl Hoirner (Rick), Kirk Graves (Vak), Randolph Roehbling (Krel). Dans u_n futur heureusemen lointain....Echappant au joug autoritaire qui sévit sur leur planète, Daria et Tisa atterrissent sur une planète inconnue. Hélas pour elles, leur liberté est de courte durée, car elles sont kidnappées par les robots de main d'un certain Zed (comme Z avec Ed à la fin) dont le principal passe temps est la chasse à l'homme (alors pourquoi prendre des femmes, blondes qui plus est, me direz-vous?). Armées d'un seul couteau (même pas d'une petite bite, juste d'un couteau, les pôôôôôôôvres!), nos deux Barbarallas (barbares, hélas aussi!) vont devoir non seulement combattre les périls de la jungle féroce, lutter contre Zed ze chasseur fou mais aussi faire face à la perversité d'un costumier pédé qui a décidé de mal coudre l'attache velcro de leur jupette raz-la touffe...qui n'arretera donc pas de tomber durant tout le film.  La vie n'est décdement pas facile pour les blondes du XXIIIè siècle.


Le grand Nimportawak cinématografico-spatiotemporel ne recule devant rien. Après les 7 mercenaires dans l'espace ("Battle beyond the star", de Jimmy Murakami en 1980 avec la superbe Sybil Danning, John Saxon et Robert Vaughn) et  " Le train sifflera trois fois" dans l'espace ( "Outland"de Peter Hyams avec Sean Connery en 1981), puis "Johnny Guitar" dans l'espace ( "Aliens" - ou Alien 2  par James Cameron) voila donc le Comte Zaroff dans l'espace... Ken Dixon reprend l'histoire de "The most dangerous game" et la transpose à des mùilliards de kilomètres de notre bonne vieille planète terre, les naufragés du ciel échouant cette fois-ci sur la sinistre planète d'un chasseur cruel qui n'aime rien tant que chasser le gibier en string panthère...Comme c'est pas la cervelle son plat préféré (il préfère la poitrine), nos héroines sont des proies idéales pour lui. Tout droit importée de Bimbo Land ou du dernier numéro inter-galactique de "Penthouse", Zed, comme la série qui porte si bien son nom, s'en donne à cul joie puisqu'un machiniste fut grassement payé pendant tout le tournage pour mettre en marche un ventilateur géant à chaque passage de figurante blonde à forte poitrine, afin de soulever le peu de vêtements qui cachaient sa nudité. Pas plus bête que Flesh Gordon et moins chiant qu'un film de Robbe-Grillet, ce film ravira les amateurs de films de série B... comme BIMBOs...

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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 10:31

Running man, 1987, réalisé par Paul Michael Glaser (USA), avec Arnold Schwarzenegger (Ben Richards), Maria Conchita Alonso (Amber Mendez), Yaphet Kotto (William Laughlin), Jim Brown (Fireball), Gus Rethwisch (Buzzsaw), Erland van Lidth (Dynamo), Jesse Ventura (Capitain Freedom). Nous sommes à Los Angeles en 2019. l'amérique toute entière vit sous la dictature (Obama a été tué et c'est Schwarzzenegger qui préside? ah non, il joue dans le film...). La liberté n'existe plus et les américains sont obligés de subir leurs programmes télé (ou est le changement?). Ceux ci sont uniquement fait pour abrutir et conditionner le spectateur (ou est le changement?). Le jeu vedette du moment s'appelle "the running man" et consite en une gigantesque chasse à l'homme , filmée 24/24. Ben Richard était policier, mais il a été emprisonné pour avoir désobéi et refusé de tirer sur une foule de manifestants qui réclamait à manger. Evadé, il va participer, malgré lui, à l'émission "Running man". Dommage pour eux... !


En fait, le film n'a pas grand chose à voir avec le livre de Stephen King, écrit sous le pseudonyme de Richard Bachman, dont il est  soi- disant adapté (tout au plus retrouve-t-on le nom de quelques personnages) mais plagie sans scrupules le film "Le prix du danger" de Yves Boisset (a la limite du copié/collé). Aussi, la production du film "le prix du danger" fit-elle un procès, qu'elle gagna en première instance avant d'etre débouté en appel. Apparement, la production aurait quand même eu gain de cause en cassation. Le film n'est pas très bon, voir franchement mauvais. C'est Paul Michael Glaser, le flic bouclé brun de Starsky et Hutch (donc Starsky je crois) qui a fait la mise en scène. Il aurait mieux fait de rester acteur celui la. Quoi que, la aussi...

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