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23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 16:11


Le Prix du danger, 1983, réalisé par Yves Boisset (France), avec Gérard Lanvin (François Jacquemard), Michel Piccoli (Frédéric Mallaire), Marie France Pisier (Laurence Ballard), Andréa Férréol (Elizabeth Worms), Bruno Crémer (Antoine Chirex), Jean-Claude Dreyfuss (Bertrand), Gabrielle Lazure (Marianne), Catherine Lachens (Madeleine). Dans un futur pas si lointain, la productrice Laurence Ballard a imaginé un nouveau concept d'émission populaire baptisé "Le prix du danger" qui devrait remplacer "Star Acadécons" en prime time en fin de semaine sur le petit écran. Cette émission en fait n'est rien d'autre qu'une immense chasse à l'homme filmée en direct. La "proie" est bien sur non seulement consentante, mais rémunérée (elle, si elle s'en sort, ou un proche si elle meurt durant la chasse). De nombreuses caméras suivent ce "Tiredansl'tas" new wave, les habitants du quartier peuvent aider à la traque et les 5 chasseurs choisis avec soin par la production, sont eux aussi  rémunérés. Bref une orgie de gros billets, bien évidements fournis par la publicité que ramasse la chaine... Au chomage depuis trop longtemps, François Jacquemard est le prochain candidat de l'émission, présentée par le mielleux Frédéric Mallaire. Malheureusement, durant la "traque", François en vient à apprendre que l'émission est truquée et que de toute façon il doit être tué. Plus facile à dire qu'à faire acr François n'a pas du tout envie de laisser sa vie et la prime qui va avec à qui que ce soit...

 

Yves Boisset prophète avant l'heure?  En fait nous sommes la devant l'adaptation d'un roman de Robert Sheckley "The prize of péril". Eh oui, ce même Sheckley dont le roman "la septième victime" avait été adapté dans les années 60 au cinéma par Elio Pétri pour son film "la dixième victime" et qui parlait déja de chasse à l'homme médiatisée. Donc rien ne nouveau... On regrette un peu que le film ait du mal à franchir le temps (en bref il a sacrément vieillit!). Les courses poursuites sont un peu molles et Gérard Lanvin s'essoufle vite dans ce role de chaumeur paumé. Heureusement Michel Piccoli en présentateur sosie de Jean-Pierre Faucul, la sublissime Andréa Ferreol en passionaria du mégaphone  et Marie France Pisier en "Laroche Joubert" du crime organisé sauvent la mise. Même s'il n'est pas parfait, le film est nettement plus réussi cas que "The running man" de Paul Michael Glasder (celui de Starky et Hutch) d'après Stéphen King avec tonton Arnold.

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 17:14

La decima vittima (la 10e victime), 1965, réalisé par Elio Petri (Italie), avec Marcello Mastroiann (Marcello Polletti)i, Ursula Andress (Caroline Meredith), Elsa Martinelli (Olga), Salvo Randonne (le professeur), Massimo Serato (l’avocat), Milo Quesada (Rudi), Luce Bonifassy (Lidia). Au XXIè sciécle, pour palier aux envies de meurtres des citoyens du monde, un jeu a été inventé. Deux joueurs sont tirés au hasard: un "chasseur" et "une proie". Le chasseur connait tout de sa victime: son nom, ou il habite, ce qu’il fait etc.. La victime, elle ne connait rien du chasseur, ignorant même qu’elle a été désignée come prochaine victime du tueur. Cette fois, le chasseur n’est autre que la somptueuse américaine Caroline Meredith. Qui est sur le point de battre le record de durée, c’est à dire atteindre sa dixième victoire. Marcello, qui comptabilise quand à lui six victoires , est désigné comme étant la future "victime" de Caroline. L’issue de la chasse va donc se dérouler à Rome, sous les yeux de millions de téléspectateurs, car la chasse est retransmise dans le monde entier par le biais de la télévision, car pour maximiser ses gains, Caroline a passé un contrat avec une célèbre marque de thé afin que la mise à mort se fasse au beau milieu du Colisée, au beau milieu du tournage d'un spot publicitaire.

 

Le scénario est donc tiré  de la nouvelle  de Robert Sheckley "La septième victime", mais, afin  qu'il n'y ait aucune confusion avec le film de Mark Robson  "La septième victime" (datant de 1943, avec Kim hunter) la production a porté à 10 le nombre des victimes (en par le fait, le nombre de manches, chaque participant étant 5 fois le chasseur et 5 fois la proie).Le film est relativement assez fidèle à la nouvelle, avec cependant, comme à chaque adaptations, quelques variantes. Outre le nombre de manches qui passe de 7 à 10 et l'inversion des rôles (la femme est le chasseur, l'homme est maintenant la proie), la fin (que je ne dévoilerais pas) diffère également. Le film approfondit aussi beaucoup plus que le roman la relation ambiguë entre les deux protagonistes. Traité comme une satire sociale, on apprends donc qu'au XXIè sciècle le divorce n'existe plus (ce qui permet à la femme de Marcello, géniale Elsa Martinelli,  de dépenser sans scrupules tout le fric qu'il a gagné aux six premières manches, sans lui demander son avis), que le meurtre est monnaie courante (puisqu'il suffit de participer au jeu pour ne plus être embété par la police) et qu'il existe même un ministère de la Grande Chasse (dirigé par Christine Boutin, qui ainsi peut chasser les sans logis et les pédés sans être inquiétée...). C'est bourré d'inventions rigolottes: Ursula Andress cache dans son soutien gorge l'arme qui lui servira à tuer sa victime dans un club sado maso... les rues portent le nom de réalisateurs italiens (Fellini) ou de musiciens (Rota), les costumes POP du films sont déssinés par le grand couturier André Courrège. Bref on passe un très bon moment à revoir ce film méconnu (qui vient enfin de sortir en DVD). Un remake devait être fait en 2001 avec Catherine Zeta Jones et Brendan Fraser (drôle de couple ) réalisé par John McTierman. Apparement, ce dernier a préféré faire un remake de "Rollerball".

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 15:50

Final round (1994), réalisé parGeorge Erschbamer, (USA), avec: Lorenzo Lamas (Tyler Verdiccio), Kathleen Kinmont (Jordan), Anthony de Longis (Jon Delgado), Clark Johnson (Trevon), Stephen Mendel (Munro), Arne Olsen (Hasley MacKenze), Ian Jacklin (Marco Philips). Tyler Verdiccio est un baggareur, un dur, un vrai. Après avoir été remarqué dans un bar ou il venait de se battre, Verdiccio est kidnappé et amené dans un complexe industriel abandonné qui a été converti en "arènes". La, lui et d'autres personnes participeront à une chasse à l'homme filmée, dont ils seront bien entendu le gibier, chasse retransmise sur une chaine de télé privée dont les abonnés peuvent gagner plusieurs millions de dollars en pariant sur le survivant...

Yves Boisset aurait-il fait des émules avec son "Prix du danger" ? On se souvient que Stephen King avait "adapté" son concept avec "Running man", ce qui lui avait valu, si mes souvenirs sont bons quelques démélés judiciaires, puisqu'on l'accusait de plagiat. Cette fois-ci, "l'adaptation"  reprend à la fois le concept de la télé voyeuriste et de la chasse à l'homme, à la seule variante, que le participant qui sauvera sa vie ne sera pas forcément rémunéré, contrairement aux parieurs... C'est mal joué, mal filmé, ça n'a jamais du sortir au ciné et cça n'a aucun intérêt.  Vaut mieux revoir le Boisset.

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 17:53



Open Season (la Chasse sanglante), 1974, réalisé par Peter Collinson (USA), avec Peter Fonda (Ken), John Phillip Law (Greg), William Holden (Hal Wolkowski), Cornelia Sharp (Nancy Stillman), Richard Lynch (Art), Alberto de Mendoza (Martin), Helga Liné (Sue), Didi Sherman (Hélen). Comme chaque année, Ken, Greg et Art se retrouvent pour aller à la chasse durant deux semaines. Cette année, leur gibier sera plus amusant à chasser: ils vont chasser l'homme... (et la femme, sinon les féministes vont encore me tomber sur le poil).



Cette "Chasse sanglante" est un curieux mélange de "Délivrance" , des "Chiens de paille" et des "Chasses du comte Zaroff". Au départ, l'histoire se concentre sur trois amis, anciens vétérans du Viet Nam, qui se rejoignent, comme chaque année, pour se prouver qu'ils sont encore des hommes et s'adonner à leur passe temps favoris: la chasse (cela c'est le coté "Délivrance", quoiqu'ils étaient 4 et que le sport dans ce dernier était le canoé). Cette année la, l'alcool aidant, leur camaraderie les amènent à kidnapper un gentil petit couple qui trainait dans le coin,  à violer la femme et humilier l'homme ("Les chiens de paille") avant de les tuer. Hélas pour eux, le père de la jeune femme est un ancien baroudeur qui va les traquer comme du gibier et les tuer un à un ("Les chasses du Comte Zaroff"). Le réalisateur Peter Collinson  (dont le seul titre de gloire restera d'avoir réalisé "L'or se barre" avec Michael Caine et une pléiade de Mini Morris) ne fait pas dans la dentelle et nous montre la bestialité de ses protagonistes telle qu'elle est: la séquence de viol et de torture orchestrée par Peter Fonda, John Philip Law et Richard Lynch est à la limite du soutenable (pour l'époque, on a fait pire depuis !). Mais ne croyez pas que la tension va retomber avec l'arrivée de William Holden, une trentaine de minutes avant la fin... C'est encore pire! Avec son air gentil propret, William Holden  acquiert d'office notre sympathie, son personnage de père bourreau-vengeur qui va plomber les vilains méchants djeuns déjantés à la marijuana rappellant singulièrement  celui de Charles Bronson dans "Un justicier dans la ville" '. Jamais les auto-justiciers n'eurent autant la sympathie du public qu'en 1974... Le film, qui fut tourné pour des raisons économiques (déja), en Espagne, n'est pas vraiment ce que l'on pourrait appeller un chef d'oeuvre et pourtant, depuis sa sortie dans les salles, il est considéré comme un film culte par les amateurs de Cinéma BIS. Ce qui rend encore plus incompréhensible que le film soit toujours inédit en DVD, alors qu'il connut un véritable succès en VHS.

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 09:18

 


The Woman hunt, 1973, réalisé par Eddie Romero (USA/Phillipines), avec: John Ashley (Tony), Pat Woodell (McGee), Charlene Jones (Billie), Lisa Todd (Magda), Sid Haig (Silas), Laurie Rose (Lori), Ken Matcalfe (Karp), Eddie Garcia (Spiros).
Parce qu'il s'emmerdre à donf, le richissime Spiros n'a rien trouvé de mieux que de se divertr en chassant l'homme. ou plutôt la femme. Et pour cela, il s'est adjoint les services  de la belle Magda,; une lesbienne complètement frappadingue qui kidnappe de belles et jeunes filles solitaires entre Hong Kong et Saigon, et les prépare (à sa manière) à participer à son jeu favori: la chasse...


Et si le comte zaroff était devenu... lesbienne ? Drôle quand même que personne jusqu'alors n'ai pensé à exploiter ce filon... Bon, ici le comte est toujours un homme, mais sa garde chiourme est gay (ce qui n'est pas triste!). Elle kidnappe , pour son bon p^laisir, d'affriolantes jeunes filles qu'elle viole avant de les relacher sous la lunette du fusil de son seigneur (mais pas forcément maître) l'infame Spriros (mais ou les scénaristes vont-ils chercher tous ces noms à la con?). Il y a donc Lisa, une hotesse de l'air (pour ce qui est de la jeune fille solitaire, tu repassseras, c'et certain que aucun passager de son avion ne va s'appercevoir qu'elle n'est pas la...!), Billie, une chanteuse afro-américaine qui chante dans un beuglant (ou qui beugle dans un cabaret ?), une jolie eurasienne, Maggie, une journaliste, une autre pauvre fille qui sera d'ailleurs torturée à mort pour avoir tenté de s'échapper. Tout cela ressemble plus à un film de femmes en prison (WIP) qu aux "Chasses du comte Zaroff", mais bon...En tout cas ça à l'odeur du série Z, le gout d'une série Z et, rassurez vous, c'est bien une série Z... C'est plus américain que Philippin, donc, ça passera donc sur la TNT un de ces jours...

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 09:35


Deadly prey (Ultime combat), 1987, réalisé par David A.Prior, (USA), avec Cameron Mitchell (le père de Jamie), Troy Denahue (Don Michaelson), Ted Prior (Mike Danton), Fritz Matthews (lieutenant Thornton), David Campbell (Colonel Hogan), Dawn Abraham (Sybil), William Zipp (Cooper), Suzanne Tara (Jaimy). Le colonel Hogan, ancien chef militaire des USA possèdent un camp militaire secret ou il entraine (en secret aussi) ses propres troupes de mercenaires. Pour cela, il fait kidnapper dans la rue des civils qui servent de gibier à ses hommes car le colonel pense que le meilleur moyen pour stimuler ses hommes est encore de les plonger dans des situations "réelles". Malheureusement pour lui, sa dernière victime n'est autre que Mike Danton, un ancien Marine champion toutes catégories des sports de combats, qui va mettre à mal les troupes de Hogan. Contrecarré dans ses plan, le colonel ordonne alors à son homme de main, le lieutenant Thornton et sa fidèle assistante Sybil, de kidnapper Jaimie, la femme de Danton afin de faire pression sur lui. Heureusement pour Mike Danton, son beau-père,  un ancien flic à la retraite ainsi que Cooper, un ex Marine, ami de Danton, vont lui donner un bon coup de main pour botter le cul de tous ces vilains fachos pas beaux.


On s'éloigne de plus en plus du roman originale "The most dangerous game". Cette fois ci, l'inspiration se résume uniquement à la chasse à l'homme. Un groupe de mercenaires sadiques enlève des gens dans la rue pour les emener dans un camp militaire secret ou ils vont servir de proies aux futurs soldats pour leurs entrainement. Dans le groupe des kidnappés, manque de bol, un ancien vétéran du Vietnam, champion de sport de combat. C'est dommage qu'il n'ai pas été comédien en même temps... cela aurait pu devenir drôle.  Mais comme il sagit du frère du réalisateur et qu'il est champion de Kickboxing, je me garderais bien de critiquer !!! On a le droit à tout ce qui fait le charme ennuyeux des mauvaises séries B (ou des bonnes séries Z au choix!): dialogues au rabais (le héros ne sait dire que deux choses: AAAAAAAAARRRRRRRRRGGGGGGHHHHHHH lorsqu'il n'est pas content et AAAAAAAAAARRRRRRRRRGGGGGGHHHHHHHHHHHHH lorsqu'il est content ! John Carradine et Ronald Reagan n'étant pas disponibles (l'un étant mourant,  l'autre étant devenu le clown le plus célèbre du monde), ce sont Troy Denahu et Cameron Mitchell qui s'y collent dans le role des vieilles gloires qu'ont a sorti de devant leur poste de télé pour les faire rejouer devant la caméra (alors qu'ils avaient bien le droit, eux comme nous, à un repos, si ce n'est éternel, du moins bien mérité!). On ne parlera même pas de la mise en scène, puisque l'on ignore toujours s'il y en a une. Les scènes de combats caent quand à elles un certain détour, notament celle entre Ted Prior et William Zip, vers la fin du film, ou le premier, après avoir assisté à l'assassinat de sa femme (quelle actrice, j'étais persuadé qu'elle venait juste de se casser un ongle, eh ben non, elle était en train de mourrir!), se rue sur le second, lui tranche le bras avec sa machette (et la curieusement, William Zip ne saigne pas, mais alors pas du tout), puis l'assome à mort avec son moignon (comme c'est mignon, m'enfin, il suffisait juste qu'il lui dise deux lignes de dialogues et l'autre tombait mort de toute façon, même si c'était de rire!). Bref un film qui a le mérite d'être encore plus pire que n'importe quel film de Michael Dudikoff..

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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 09:06



Coplan sauve sa peau, 1968, réalisé par Yves Boisset (France),avec Claudio Brook (Coplan), Margaret lee (Mara/Eva), Jean Servais (Saroghu), Bernard Blier (Mascar), Klaus Kinski (Theler), Jean Topart (Lieutenant Sakki), Hans Meyer (Ugo), Nanna Michel (Carole la chasseresse), Marcella Saint-Amant (Yasmine). Alors que l'agent secret Francis Coplan se trouve à Istambul pour aider une vieille amie, Mara, cette dernière se fait assassiner. Bien résolu à non seulement venger son amie, il découvre que l'instigateur de l'assassinat de son amie n'est autre que le propre frère de celle-ci, l'infame savant atomiste fou, Saroghu, qui a décidé d'anéantir, lui aussi, le monde.Malgré les avertissements d'Eva, chanteuse de cabaret et soeur jumelle de Mara (ce qu'ignorait Coplan), notre agent secret se rend à travers les montagnes de la mort pour le chateau de Saroghu. Mais il est fait prisonnier en route et s'il est épargné, c'est parce que son ennemi lui réserve un bien triste sort: participer à une chasse à l'homme dont il sera, bien évidement le gibier !

En Italie ce film est classé dans... les films d'horreur ! Il faut dire que l'on a du mal à le classer dans les films d'espionnage (à cause de son héros, l'agent secret Coplan), tant il est mal ficelé. Oeuvre de commande passé au jeune Yves Boisset (alors assistant réalisateur, entre autre de René Clément et Jean-Pierre Melville, excusez du peu), c'était un film qui aurait du à l'origine s'appeler "Les jardins du Diable" et n'avait pas grand chose à voir avec une aventure de l'agent secret imaginé par Paul Kenny. Seulement voila, le producteur Robert de Nesle, venant de se brouiller avec le réalisateur Riccardo Freda, devait absoluent trouver remplaçant à ce dernier car quelques scènes du film avaient déja été tournées en Turquie. Yves Boisset débutant dans la réalisation, repris donc le train en marche et du, bon gré, malgré, faire ce que l'on lui demandait de faire, avec les acteurs qui lui étaient imposés. Tache qui aurait pu être facile s'il n'avaient eu a diriger que Bernard Blier, Klaus Kinski, Jean Servais ou Jean Topart, acteurs confirmés s'il en est. Malheureusement pour lui, on avait glissé dans la corbeille quelques fruits pourris comme la délicieuse Margaret Lee (certainement l'actrice la plus fade des sixties)  ou l'insipide Claudio Brook qui malheureusement se voyaient confiés les rôles principaux (dont le double role des soeurs jumelles pour Miss Lee).Voulant quand même y apposer sa "griffe", et ayant toujours voulu adapter "Les chasses du comte Zaroff" à sa manière, Boisset s'arangea pour qu'a la fin du film, son héro soit le gibier d'une cruelle chasse à l'homme organisée par une femelle dominatrice, incarnée par la très belle Nana Michael (on n'ose réver ce que cela aurait donné avec Nana Mouscouri...) qui n'a d'ailleurs jamais eu d'autres roles après. C'est à peu près le seul moment intéressant et intelligible du film, le reste étant incompréhensible et soporifique à souhaits. On gardera donc longtemps en mémoire la vision de Nana Michael chevauchant son fougueux pur sang à travers les montagnes rocailleuses, toute de cuir vétue (par 45° à l'ombre, bonjour la transpiration...), un faucon à la main.
Curieusement, hélas, comme beaucoup films d'Yves Boisset, "Coplan sauve sa peau" n'est pas encore sortit en DVD, car même si ce n'est pas, et de loin, son meilleur film, c'est quand même un BOISSET. Mais quand donc les producteurs se rendront'ils compte que Boisset, tout comme Mocky font partie du patrimoine cinématographique français et qu'il est plus que dommage de les "oublier" ou de les reléguer à la télé...

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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 06:36


Run for the Sun, (la Course au soleil), 1956, réalisé par Roy Boutling (USA), avec Richard Widmark (Mike Latimer), Trévor Howard (Browne), Jane Greer (Kate Connors), Peter van Eyck (Dr Van Anders/colonel von Andre), Juan Garcia (Fernandez), José Chavez (Pedro). Alors qu'ils voyagent en avion vers Acapulco, une journaliste, Katie O'Connor et un écrivain désabusé, Mike Latimer, sont contraints de se poser en pleine foret vierge à caue d'une panne de boussole. Ils sont recueillis par deux Néerlandais, Browne et Van Anders, qui vivent au beau milieu de cette jungle et prétendent être archéologues. Mais Latimer découvre par hasard que Browne est un ancien diplomate anglais devenu nazi pendant la seconde guerre mondiale. Il est donc obligé de fuir avec la journaliste à travers la jungle, car désormais Brown et Van Anders, se sachant découverts, veulent les eliminer... la chasse à l'homme (et à la femme, sinon les féministes vont encore me tomber sur le poil) peut commencer !
 
Cette fois-ci, le réalisateur Roy Boutling ne s'est que très lointainement inspiré du roman "A dangerous game" pour écrire son scénario. Il n'a en fait retenu juste que l'idée de la chasse à l'homme (et à la femme, sinon les féministes vont encore me tomber sur le poil). Au départ, c'était Charles Laughton qui devait jouer l'ancien nazi Browne, mais comme la préproduction trainait en longueur, il ne fut plus disponible lors des dates du tournage et l'on dut se rabattre sur Leslie Howard, qui est certes un bon acteur, mais pas franchement un "vilain" crédible. Le tournage ne fut pas de tout repos, car Jane Greer, à force de se trainer dans les marais, contracta un virus tropicale et dut etre opérée de tout urgence à coeur ouvert. Que ceux qui la trouvent franchement inexpressive ne s'inquiètent pas: c'est normal, à 15 ans,  suite à une attaque cérébrale, elle eut la moitié gauche du visage complètement paralysée. Par contre, pour Richard Widmark, on ne s'explique pas...

Bloodlust, 1961, réalisé par Ralph Brooke (USA), avec Wilton Graff (Dr Balleau), Robert Reed (Johnny Randall), June Kenney (Betty Scott), Joan Lora (Jeanne Perry), Eugene Persson (Pete Garwood), Walter Brooke (Dean Gerrard), Lilyan Chauvin (Sandra Balleau). Un petit groupe de jeunes gens, passant des vacances à bord d'un yacht, s'échouent sur une ile perdue au fin fond de l'océan. Habitée par un certain docteur Balleau. Celui-ci n'a recueilli les naufragés que dans un seul but: s'en servir comme gibier lors d'une partie de chasse d'un genre très spécial: la chasse à l'homme...

C'est tellement fauché, mal joué et mal réalisé que l'on pourrait presque croire à une production Roger Corman... ce qui lui confère un coté vintage non dédaignable. L'intrigue reste  relativement fidèle au roman de Richard Connell. Rien à dire de plus.

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 08:39

Eh oui, parité oblige, désormais il n'y a pas que les hommes qui savent manier l'arbalète...


 Lethal woman (Justice de femmes),1989, réalisé par Christian Marnham, (Sud Afrique/USA), avec Merete Van Kamp (Christine/Diana), Robert Lipton (Major Derek Johnson), Shannon Tweed (Tory), James Luisi (Colonel Maxim), Graham Clarke (Major Billington), Adrienne Pierce (Trudy), Deeptroy (Grizabella). Après avoir été violée par son commandant en chef, Christina, cadet féminin de l'armée des Etats Unis, s'apperçoit qu'aucun tribunal militaire ne veut juger ce dernier et que ce viol restera, comme beaucoup, impuni.  Elle démissionne donc de l'armée, achète (avec sa solde?) une ile en plein coeur du pacifique et recrute d'autres femmes militaires ayant été violées et n'ayant jamais obtenue gain de cause avec la justice militaire. Puis, elle invite les "violeurs" à une aventure érotique (dit le carton d'invitation) qui s'averera être une chasse un peu spéciale dont les chasseurs seront les anciennes victimes et le gibier leurs bourreaux. 

Rien qu'à voir l'affiche, on sent la série Z à plein nez. Malheureusement, comme l'alphabet français ne contient que 26 lettres, il faudra bientôt en inventer d'autres pour pouvoir classer certains films... Seule l'idée de la chasse à l'homme est inspirée du roman "A dangerous game". On aurait pu esperer qu'avec le titre de pré-production "The most dangerous woman alive", le réalisateur Christian Marnham nous concocte une version  "féministe" des chasses du comte Zaroff pas piquée des vers. Malheureusement pour nous, il n'en est rien et l'on doit se contenter d'un film "low cost" ou malheureusement seuls les serpents sont en latex...

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 17:53

Bien que nous soyons encore loin de l'ouverture de la chasse, nous allons nous interesser à un style de chasse bien particulier: 
                       la chasse à l'homme


The most dangerous game (La chasse du Comte Zaroff), 1934, réalisé par Irving Pichel et Ernest B. Schoedsack (USA), avec Joel McCrea (Bob Rainsford), Fay Wray (Eve Trowbridge), Leslie Banks (comte Zaroff), Robert Armstrong (Martin Trowbridge), Noble Johnson (Ivan), Steve Clemente (Valet 1), Dutch Hendrian (Valet 2), William B.Davidson (le capitaine). Suite au naufrage de son navire, le célèbre chasseur de fauves Bob Rainsford se retrouve sur une ile  appartenant au sinistre comte Zaroff. Il y retrouve  la belle Eve Trowbridge et son frère Martin, qui ont échoués peu de temps auparavant sur l'ile. Tous trois vont bientôt découvrir, à leurs dépents, que le comte, redoutable chasseur, s'organise des safaris privés dont le gibier n'est autre que l'être humain...


Juste avant de donner dans la chasse au gorille, Ernest B. Schoedsack lança la mode de la "chasse à l'homme". Tiré de "The Most Dangerous Game"), roman qui sera souvent adapté au cinéma, "La chasse du comte Zaroff" (qui au fil des ans deviendra singulièrement plurielle en étant rebaptisée "LES chasses du comte Zaroff" et non pas "L'échasse du comte Zaroff, car s'il n'en avait qu'une, il se serait vite cassé la figure...) , narre l'histoire d'un aristocrate russe déchu et exilé sur l'ïle de Brank, une île perdue du pacifique, qui ne figure d'ailleurs sur aucune carte et encore moins sur Google earth, et dont le seul plaisir reste celui de chasser le gibier le plus dangereux du monde: "l'homme"! Classique devenu désormais incontournable, le film obtint deux nominations aux oscars. Tourné dans les décors qui resserviront la même année pour "King Kong", le film a en plus en commun avec ce dernier de reprendre en vedette principale la même actrice, la blonde Fay Wray, l'actrice idéale pour les rôles de victime. Face à elle, un Leslie Banks sadique à souhait qui restera non seulement un des méchants les plus spectaculaires de l'histoire du cinéma, mais un précurseur qui aura pas mal de descendants...


The game of death , 1945, réalisé par Robert Wise (Usa), avec John Loder (Don Rainsford), Audrey Long (Ellen Trowbridge), Edgar Barrier (Erich Kreige), Russell Wade (Robert Trowbridge), Russell Hicks (Whitney), Gene Roth (Pleshke). Don Rainsford est le seul rescapé d'un naufrage au large des Caraïbes. Echoué sur une plage déserte, Il trouve refuge dans un chateau. Son hôte, Erich Kreiger, lui présente deux autres personnes ayant échappées elles aussi à un naufrage: Ellen Trowbridge et son frère Robert.Ce dernier s'inquiète du sort des deux marins qui ont survécu au naufrage et qui ne sont pas revenus de leur "balade" nocturne avec Erich. Lorsque Ellen découvre une mystérieuse salle de trophée de chasse dans laquele tône des cranes humains, le doute n'est plus permis: leur hôte s'adonne à la chasse à l'homme.. et ils risquent bien d'être le prochain gibier !…

"Game of death", qui est inédit en France, est le remake sans conteste des "Chasses du comte Zaroff". Seuls les noms, voir juste les prénoms, des protagonistes changent, ainsi que la nationalité du chasseur. Ce dernier n'est plus un aristocrate russe mais un ancien Nazi. Le personnage du frère de l'héroine est aussi moins couard que dans la première version (il prépare même des pièges contre son chasseur).C'est le 4è film de Robert Wise et l'on sent que celui-ci n'est pas très a l'aise avec ce film de commande qui ressemble parfois plan pour plan à l'original.

Ce qui est normal, car les deux films ayant été produits par la RKO, on utilisa des stocks shots du film de Schoedsack, notament pour la scène de naufrage du début, ainsi que pour la scène de poursuite dans la jungle ou, curieusement Noble Johnson qui joue le serviteur imberbe de Kreiger, devient subitement barbu (normal il sagit d'un plan des "chasses du comte Zaroff" ou apparaissait aussi Noble Johnson qui jouait le serviteur, barbu cette fois-ci, de Leslie Banks)...

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