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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 13:39


Africa Express (1975), réalisé par Michele Lupo (Italie), avec Giulianno Gemma (John Baxter), Ursula Andress (Madeleine Cooper) Jack Palance (Robert Preston), Giuseppe Maffioli (Pere Gaparetto), Lucianna Turina (Lily), Rosssana Di Lorenzo (Mitzy), Gianni Vernucchio (Louis Resnois) et le chimpanzé Biba.. John Baxter accompagné d'un singe malicieux, parcours la brousse africaine au volant de sa camionette baptisée "Africa Express". Un jour son chemin croise la route de Madeleine Cooper, une superbe religieuse qui est en fait n'est autre qu'un agent secret poursuivant un traficant notoire nommé Robert Preston...




Safari Express (Les sorciers de l’ile aux singes) 1975, réalisé par Duccio Tessari (Italie), avec Ursula Andress (Myriam), Giulianno Gemma (John Baxter), Jack Palance (Van Daalen), Giuseppe Maffioli (Peter Gasperini), Pietro Martellanza (Howard Spring), Enzo Bottesini (le sergent) et le chimpanzé Biba. John Baxter et Howard Spring sont guides de safaris. L'un de leurs clients, un certain Van Dalen leur propose de convoyer pour lui clandestinement un chargement d'armes qui permettrait au chef de la tribu e l'île aux singes de pouvoir faire la guerre aux tribus voisines. En échange de quoi, Van Dalen obtiendrait plusieurs mines d'Uranium. John refuse tandis qu'Howard accepte. Après s'être séparés, gràce à sa gueunon apprivoisée, Biba, John découvre une femme évanouie en pleine jungle. Qui, comme ils va vite le découvrir, était promise par Van Daalen au chef de l'ile aux singes, à qui sont destinées les fameuses armes. Trop c'est trop et aidé de Myriam, Baxter va se débrouiller pour détruire les armes et mettre à mal les projets de Van Daalen.


Deux films avec les mêmes acteurs, mais qui ne jouent pas tous les même personnages (seul Giulianno Gemma reprend le rôle de John Baxter ainsi que son chimpanzé...), réalisés au même endroit, la même année mais pas par les mêmes metteurs en scène et racontant grosso modo la même histoire: un pauvre gus, Gemma, pris entre un client véreux (Jack palance) et une belle aventurière  qui chasse justement ce gros gibier. Avouez qu'il y a de quoi perdre son latin... Heureusempent il y a une façon très simple de savoir dans lequel on est: dans "Safari Express" (tourné en second) Giulianno Gemma a les cheveux un poil plus court que dans "Africa Express".

Safari Express                                          Africa Express
Pas grave, de toute façon, on se fout pas mal de l'histoire et de ceux qui jouent dedans...on surtout la pour admirer la plastique de la belle Ursula Andress, qui, une fois de plus, nous gratifie d'un concours de Tee Shirt mouillé.... comme dans  à peu près chacun de ses films... Il faut dire que, depuis "James Bond contre Dr No", notre belle suissesse adore faire trempette et ne se prive pas de nous faire profiter de ses ébats aquatiques...

Les distributeurs de DVd on eu la bonne idée de réunir les deux films dans un seul package... Dommage que ce soit en allemand !

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 10:03

Tarkan Viking kani (Tarkam et le sang des Vikings), 1971, réalisé par Mehmet Aslan (Turquie), avec Kartal Tibet (Tarkam), Eva Bender (Ursula), Seher Seniz (Lotus), Fatma Belgen (Yonca), Bilal Inci (Tora), Atif Kaptan (Géro, le roi des Vikings), Useyin Alp (Orso). Tarkan, le Hun, a été chargé par Attila (le second Hun) de veiller sur sa fille Yonca qui rentre au pays. Alors qu'ils naviguent tranquillement sur la mer de Marmara, ils se font attaquer par une bande de vikings assoiffés de sang qui non seulement massacrent ses hommes, kidnappent l'infortunée Yonca mais tuent aussi son plus fidèle compagnon, son chien Kurt. Malgré ses blessures, Tarkan se lance à la poursuite de son assaillant, le fourbe Toro, qui n'a pas hésité à tuer Géro, son propre roi, en le faisant dévorer par une pieuvre géante ainsi qu'à vendre Yonca à la princesse chinoise Lotus, une adepte de petits jeux SM . Aidé par la belle Ursula, Tarkan se prépare à affronter mille et un dangers pour sauver la fille d'Attila. Par Odin, il n'a pas Thor....

Les moins aveugles d'entre vous s'en seront peut être rendu compte, Tarkan n'a pas grand chose en commun avec Tarzan... Il ne porte pas de string en panthère (là ou il vit, le grand nord, ce n'est jamais la saison du string) et à part, peut être, le même coiffeur, la comparaison s'arrètera là. Tarkan en fait est un des plus populaires héros de bandes déssinées en Turquie, son pays d'origine.

Né en 1967, sous le crayon du dessinateur Sezgin  Burak,(père de nombreux autres héros de BD très populaires) ses aventures furent publiées dans le journal "Hurriyet" qui vit de suite ses ventes augmenter de façon considérable, ce qui obligeat la revue à tirer rapidement à plus de 100.000 exemplaires par semaines, un reccord dans le monde de la presse ottomane. Le succès fut tel que le héros traversa les frontières  et fut traduit et publié en Angleterre, en Allemagne, en Australie mais aussi en France... Une telle popularité fit que le cinéma s'empara très rapidement de ce héros unique en son genre(normal,  puisque c'est un Hun il est donc unique!!!) et 7 films furent ainsi réalisé entre 1969 et 1973, dont 4 réalisés par Mehmet Aslan et 5 avec Kartal Tibet dans le rôle de Tarkan (Hasan Dermitag et Unal Sahin jouant Tarkan respectivement dans le premier et le second film, Kartal ne reprenant le rôle qu'à partir du troisième film des aventures de Tarkan). De tous, "Tarkan Viking kani" est de loin le meilleur (c'est peu dire du reste...).
Ceux qui lisent régulièrement mes chroniques ont constaté dors et déja que le cinéma Turc est à 90% un cinéma populaire et "bon marché" (pour ne pas dire "Cheap"), qui réalise avec des clopinettes des films destinés à un public aussi large que peu regardant... "Tarkan Viking kani" ne déroge donc pas à la règle. Nous avons donc droit à un scénario 100.000 volts faisant face à un budget zéro kopecks, ce qui donne : quatre décors seulement,  à savoir un drakar normand construit avec les Playmobils du petit--fls du producteur, un chateau viking en carton, une salle de torture sans instruments de tortures (ce qui fait que l'on doit se débrouiller avec le bon vieux Système D (la pauvre actrice est donc attachée au mur avec ses propres cheveux...)  et la fameuse crique du Kraken, ou des prisonniers sont livrès à l'appétit anémié d'une pieuvre géante en latex que n'aurait pas renié Ed Wood...

des armes en plastoc, notament les haches qui se tordent lorsqu'elles s'écrasent sur la tête des figurants, des figurants qui meurent plusieurs fois, dans plusieurs plans différents, des ags cocasses non voulus ( l'un d'entre eux perd même son casque et sa perruque lors d'un combat...)


et des boucliers sortis tout droit de chez l'accessoiriste de "La cage aux folles"...

d'ou a du sortir le coiffeur car rien qu'à voir la choucroute de Tarkan et celle de son rival (un sosie de Christian Clavier dans le rôle Asterix), on craint le pire (et on a raison !!!)

Bref "Tarkan Viking kani " est un petit chef d'oeuvre, bien involontaire certes... mais absolument irrésistible. Sortit en DVd couplé avec une autre "perle": The deathless devil"

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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 11:10

Voila certainement le film d'action le plus célèbre de tous les temps. Et chose rarissime, le seul dont le remake s'averera aussi bon (je n'ose dire meilleur) que l'original...

Shichinin no samurai (Les 7 samourais), 1953, réalisé par Akira Kurosawa (Japon), avec Toshiro Mifune (Kikuchyo), Takashi Shimura (Kambei Shimada), Yoshio Inaba (Gorobei Katayama), Saiji Miyaguchi (Kyuzo), Minoru Chiaki (Heihachi Hayashida), Daisuke Katöo (Shichiroji) .Dans le Japon médiéval du XVIè sciècle, un village de paysans fait régulièrement l'objet de pillage par une bande de bandits qui vole leurs récoltes. Bien décidés à ne plus se laisser faire, quelques paysans, sur les conseils des plus anciens, décident de partir vers la grande ville afin de recruter un groupe de samouraïs pour défendre leur village et leurs biens. Mais la partie ne s'annonce pas de tout repos: ou  trouver des guerriers prêts à risquer leurs vies contre un bol de riz ?
 
Voici l'un des tous premiers films japonais a avoir bénéficié d'un budget énorme - plus de 300 millions de Yens  (mais pourquoi tant de yen ?) - et d'une sortie européenne (ce qui dans les années 50 n'était pas chose courante), puis mondiale devant le véritable enthousiasme des spêctateurs européens. La version européenne fut certes plus courte que l'originale (160 min au lieu de 206) mais TOUTES les scènes d'actions furent conservées. Ce film restera pendant longtemps le film le plus cher du cinéma japonnais. Le film faillit ne jamais sortir. En effet, le tournage se déroulait dans un petit village montagneux, souvent victimes d'intempéries qui retardaient chaque jour un peu plus le film. Kurosawa dut à maintes reprises aller plaider sa cause auprès des producteurs du studio Toho, qui ne croyant pas au (futur) succès du film, stoppèrent plusieurs fois le tournage. Le film remportera plusieurs récompenses mondiales, dont le Lion d'Argent au festival de Venise en 1954 et fur nominé deux fois aux oscars pour ses décors et ses costumes. C'est la 7è collaboration entre l'acteur Toshiro Mfune et le réalisateur Kurosawa. 7 sera d'ailleurs pour eux un chiffre véritablement porte bonheur, puisque gràce à ce films ils entammeront tous deux une carrière internationnale extraordinaire. Le film est classé 13è (encore un chiffre porte bonheur) dans le classement des meilleurs films de tous les temps et il fera l'objet, comme nous le verrons par la suite de pas mal de remakes dont le plus célèbre (sans conteste) restera le célèbre western "Les sept mercenaires" de John Sturges.

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 09:31


Mindhunters (Profession profiler),
2004, Renny Harlin, USA, avec Eion Bailey (Bobby Whitman), Clifton Collins Jr (Vince Sherman), Will Kemp (Rafe Perry), Val Kilmer (Jack Harris), Johnny Lee Miller (Lucas Harper), Kathryn Morris (Sara Moore), Christian Slater (J.D Reston), James Todd (Gabe Reston). Isolés sur une île, sept jeunes agents, parmi les plus prometteurs du FBI,  participent à une "mise en situation" sur le terrain, dernière étape avant d'obtenir leur diplome homologué de meilleurs profilers du monde (voir de l'univers). Hélas pour eux, ils vont rapidement découvrir qu'un véritable serial-killer se cache parmi eux.

Bon sang de navet ne saurait mentir... Et celui-ci tient ses promesses: plus nul, tu meurs!
Pourtant au départ l'idée était bonne, très bonne même: un sérial killer dézingue à tout va une bande de profilers. Le loup devient chasseur! C'est celui ki dit ki y est ! Et que même pour corser la chose le sérial killer serait en fait un des profilers! On pourrait presque y croire. Malheureusement lorsqu'on voit la bande de cornichons qui font partie de ces soi-disant agents du FBI (formolé dans un bocal d'incompétence?), on commence sérieusement à se poser des questions. D'abord ils ont tous l'air de sortir de Mat Sup (maternelle supérieure). Moyenne d'age 25 ans, mis à part Val Kilmer et Christian Slater. Malheureusement ces deux là disparaissent très vite de l'histore (une mention particulière pour la mort de CS qui est quand même assez originale, bien que très mal filmée). Résultat des courses, une fois les deux têtes d'afffiche éliminées on reste en compagnie d'une bande de débutants (que ce soient les acteurs ou leurs personnages) aussi incompétents qu'inintéressants. Résultat des cours c'est aussi embrouillé, aussi mal filmé et  presque aussi chiant que la série des "SAW". A éviter!

Le film existe en DVD avec en bonus les commentaires du réalisateur (Hi hi hi!), l'entrainement des profilers (ha ha ha!) et les cascades (ho ho ho!) rien que du bonheur !!!!

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 11:13

Trappola per sette spie (Piège pour 7 espions), 1967, réalisé par Mario Amendola (Italie). avec Yvonne Bastien (Micaela), Eduardo Fajardo (Colonel Riteau), Mirko Ellis (Hampstead), Carlo Giuffré (Castelotti), Mila Stanic (Nadia). Lucio de Santis (Bob Johnson). Dans le sinistre chateau isolé de Baltz, sept personnes se retrouvent séquestrées par un mystérieux individu, le comte von Rittenau, un ancien colonel de la Wermacht, qui, suite à l'explosion d'un obus trop près de lui, à Stalingrad, fut gravement atteint au cerveau. Le colonel a en effet décidé que ces sept personnes retenues chez lui avaient toutes participé à la chute du IIIè Reich et devaient donc mourrir. Le premier mourra donc ce soir, le dernier à la fin de la semaine...


Un Anglais (Hamstead), un Américain (Morris, mais pas prénommé Philipp), un Français (Castellotti),  un Belge (Bertrand, mais pas prénommé Plastic),  un Turc (Sakhry, prénommé non pas Hutch mais Ben), une Russe (Nadia Petrovna) et une Italienne (Michaela), tels sont les sept personnes condamnées à mort par le colonel von Rittenau. Sept espions, semblables aux dix petits nègres (ou petits indiens) de Tante Agatha (Christie). Sept espions représentant non pas les sept péchés capitaux mais les sept plaies combattues par le régime du IIIè Reich. Le premier est  bien sur juif, un juif que le colonel n'hésite pas à juger comme étant le plus infâme de tous car il aurait collaboré avec les alliés, non pas par conviction mais pour l'argent. Il sera le premier d'ailleurs à être tué. Les autres ne valent pas mieux aux yeux du vieux nazi puisqu'il il y a une slave, un homosexuel, un résistant entre autre... Les méthodes d'assassinats varient selon le jour. L'un des protagonistes sera même chassé comme un vulgaire gibier par la bande de jeunes exaltés (et leurs chiens) qui servent encore fidèlement le colonel. A noter cependant quelques moments d'humour comme le moment ou un pauvre petit scout apperçoit un feu de détresse  (un sos) lancé par un des espions, mais n'arrive pas à convaincre le reste de la troupe que, pour une fois, il n'affabule pas. Ou encore le moment ou une standardiste préfère se disputer avec son petit ami plutôt que de répondre à la prochaine victime qui vient juste de réparer le téléphone du chateau et essaye vainement donc d'appeller à l'aide... A noter que le directeur de la photographie n'est autre que Joe D'Amato lui même. Le film malheureusement n'est sortit qu'en VHS.

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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 08:41

Wilderness (), 2006, réalisé par Michael J. Bassett, (Angleterre), avec: Sean Pertwee (Jed), Alex Reid (Louise), Toby Kebbell (Callum), Stephen Wight (Steve), Luke Neal (Lewis), Ben McKay (Lindsay), Leonora Crichlow (Mandy), Karly Greene (Jo). Davies, un jeune garçon, emprisonné au Morgate Young Offenders Institute (une maison de redressement pour délinquants multi-récidivistes), tête de turc du dortoir H, se suicide en s'ouvrant les poignets. Pas de veine, aussitôt, tous ses compagnons, sont envoyés sur une île déserte,  qui était ancienement une base militaire, afin de participer à un stage de rééducation (pardon, de réinsertion) s'apparentant à un camp de survie. La, chacun devra se débrouiller comme il peut pour trouver vivre et eau potable et vivre ainsi pendant quelques jours. Mais, apparement, l'ile n'est peut-être pas aussi déserte que l'on pourrait le croire, car un à un, les adolescent vont être chassés comme des animaux et abattus comme tels....



Suite au suicide d'un déliquant, ses compagnons de chambrée sont envoyés dans une ile du nord de l'Irlande pour un stage de survie. Et là bas, le mot survie commence rapidement à prendre toute sa valeur. Car sur cette ile "déserte", mais pas désertée, la colline n'est pas seule a avoir des yeux... Quelqu'un de particulièrement sadique a décidé de s'attaquer à ce petit groupe et de le réduire à néant. Quelqu'un qui apparement aurait sivi un entrainement quasi-militaire. Les flêches volent dans tous les sens et l'ingéniosité et la rage de survivre des adolescents ne fait malheureusement pas le poids fàce à cet assassin  qui fait feu de tout bois (c'est le cas de le dire...). Assassin qui perd un peu de son mystère lorsqu'il révèle (un peu trop vite) qu'il était le meilleur ami de Davies, le jeune suicidé du début, et perd donc ainsi beaucoup de son aura. Cette fois-ci donc le "descendant" du come Zaroff n'agit plus par amour du jeu (de la chasse) mais par pur esprit de vengeance. O tempora, O mores... Un très bon survival anglosaxon (le cinéma Britanique renait de ses cendres et c'est bon!!!), à mi chemin entre "Vendredi 13" et  "Délivrance" , assez gore mais très efficace.

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 22:16

Turkey Shoot (Les traqués de l’an 2000),1982, réalisé par Brian Trenchard-Smith Australie), avec Steve Railsback (Paul Anders), Olivia Hussey (Chris Walters), Michael Craig (Charles Tatcher), Carmen Duncan), Jennifer), Noel Ferrier (la secretaire de Mallory), Lynda Stoner (Rita Daniels), Roger Ward (Ritter le chef des gardes), Michael Petrovitch (Tito). Roi de l'évasion, Paul Anders est un révolutionnaire bien connu des services de la police qui ont, enfin, réussit à le capturer de nouveau. Il est alors envoyé dans un camps spécial, un de ceux d'ou personne encore ne s'est jamais évadé. Et pour cause: les prisonniers les plus rebelles servent de gibier à quelques amis richissimes du directeur de la prison qui organise chaque année pour eux, moyennant finance, une gigantesque chasse à l'homme... 

A mi chemin entre "Punishment Park" et "Les chasses du comte Zaroff", ce film est assez déroutant, car s'il avait au départ toutes les qualités pour devenir un film interessant (et donc un film culte), à l'arrivée il n'en a plus aucune et devient donc par la force des choses aussi un film culte, mais pour d'autres raisons. Au même titre qu'un film d'Ed Wood. On doit le voir comme une bande déssinée (quoique la bande ici serait plutôt décimée...) plus que comme une satire politique et sociale (la, ce serait imbuvable), et plus comme une mauvaise série B que comme une bonne série Z. On regrette qu'il y ait eu erreur sur le casting: Oliva Hussey (la tendre Juliette de Roméo) a l'air aussi à l'aise dans son rôle de bagnarde que Julie Andrews le serait dans "Mad Max". Et encore, on a de la chance: elle ne chante pas!!!!

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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 21:10

Batoru rowaiaru (Battle royale), 2000, réalisé par Kinji Fukasaku (Japon), avec: Tatsuya Fujiwara (Shuya Nanahara), Aki Maeda (Noriko Nakagawa), Taro Yamamoto (Shogo Kawada), Chiaki Kuriyama (Takako Chigusa), Sosuke Takaoka (Hiroki Sugimura), Takashi Tsukamoto (Shinji Mimura). Rien ne va plus au pays du soleil levant. La jeunesse ne respecte plus rien: ni les anciens, ni les traditions, ni les études. Préférant la télé et la violence. Une seule façon de combattre cette anarchie galopante: Battle Royale. Mais quest-ce donc que cela, Battle Royale? Tout simplement une loi promulguant que chaque année une classe de troisième sera tirée au sort et que les élèves qui en font partie seront emmenés sur une ile déserte. Un professeur les accompagnera. Durant ce long week end, chaque élève devra s'efforcer de rester en vie tout en essayant de tuer le reste de la classe. Tous les moyens sont bons et surtout, tous les coups sont permis... Le survivant sera proclamé Citoyen Modèle. Cette année, c'est la classe de 3eB du collège municipal de Shiroiwa que le sort a désigné. Leur ancien professeur leur explique la situation, et deux élèves sont tués avant même le début du jeu pour comportement insolent. Chaque élève est ensuite laché dans l'île. C'est ainsi que tous ces élèves vont devoir survivre et s'entretuer pendant trois jours. Afin qu'aucun d'entre eux ne s'échappent, ils portent au cou un collier,qu'ils ne peuvent enlever, et qui explosera si ils franchissent les "frontières" du jeu. Enfin,  pour pimenter le jeu, les organisateurs ont inclus deux joueurs imprévus: Shogö Kawada, le gagnant du Battle Royale d'il y a trois ans (qu'ils ont enlevé pour la circonstance) et qui est bien rester en vie encore une fois, ainsi que Kazuo Kiriyama, dit Le Volontaire, qui s'est inscrit à Battle Royale sur internet dans le but juste de s'amuser un peu... Si au bout des 3 jours, il y a plus d'un seul survivants, tous les colliers des survivants exploseront en même temps...


En fait, ce film m'a plus fait penser à la série télévisée: "le Prisonnier" qu'à une énième mouture des "Chasses du comte Zaroff" (et ce malgré l'idée de chasse à l'homme). On y retrouve la musique classique (il me semble d'ailleursque c'est la même musique, mais je n'en suis pas sur), les hauts parleurs annonçant les morts ou les annonces (toutes les 6 heures, le professeur s'adresse aux survivants par le biais de ces haut-parleurs disposés  partout sur l'île, et leur donne le compte-rendu des morts et des heures à partir desquelles certaines zones sont à éviter, ce qui a pour but de rétrécir les frontières (et intensifier le jeu ?), sous peine de voir leur collier exploser. Ce film en fait n'est qu'une réflexion (dans tous les sens du terme) de et sur l'élitisme du système scolaire japonais qui, parait-il, amène certains enfants a rentrer dans des compétitions scolaires terribles et ce des leur plus jeune age.

Une suite au film a été réalisée en 2003.


Batoru rowaiaru II: Rekuiemu (Battle royale II - Réquiem), 2003, réalisé par Kinju et Kenda Fukasaku (Japon), avec Tatsuya Fujiwara (Shuya Nanahara), Ali Maeda (Shiori Kitano), Shugo Oshinari (Takuma Aoi), Ayana Sakai (Nao Asakura),  Haura Suenage (Haruka Kuze), Yuma Ishagaki (Mitsugu Sakai), Miyuki Kanabe (Kyoko Kakei). L'histoire se déroule un an après le premier film. On y suit les deux survivants rentrer chez eux et tenter d'alerter l'opinion publique sur ce qui s'est vraiment passé sur l'île. Leurs déclarations provoquent un chaos sur tout le pays, chaos qui sera violemment réprimé par le pouvoir militaire. Le gouvernement décide alors de faire s'opposer une nouvelle fois les deux survivants de la dernière session de Battle Royale à une classe encore plus rude que la précédente.

 Une suite sensiblement différente du premier opus. Le film fait montre d'un profond mépris (voir une haine farouche) pour les USA (on a pas digéré les deux bombe atomiques?). C'est d'ailleurs Quentin Tarantino qui devait jouer le président des USA mais, pour une question de planning, il n'a pu le faire.  Le réalisateur Kinju Fukasaku est mort durant le tournage aussi c'est donc son propre fils, Kenda Fukasaku qui termina le film.

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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 15:48

The Pest, 1997, réalisé par Paul Miller, (USA), avec John Leguizamo (Pest Vargas, Jeffrey Jones (Gustav), Edoardo Ballerini (Himmel), Fredie Rodriguez (Ninja), Tammy Townsend (Xantha Kent), Aries Spears (Chuby), Joe Morton (M. Kent). Pestario Vargas, renommé à juste titre 'Pest' , genttil escroc à la petite semaine habitant Miami, est pourchassé par des écossais soucieux de remporter une prime de 50.000 dollars lancée sur sa tête et par un néo nazi qui veut justement sa tête...

"Les chasses du comte Zaroff" version "Amércan Pie" + "Apportez-moi la tête d'Alfrédo Garcia", ou comment faire croire qu'une comédie simplette pour ados lassants prépuberes peut être inspiré par un des chefs d'oeuvre du 7è art. Une grosse arnaque publicitaire à la hauteur de ses créateurs. Même Disney Chanel n'en voudrait pas!

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 09:48


Surviving the game (Que la chasse commence!), 1995, réalisé par Ernest Dickerson, (USA), avec Ice T (Jack mason), Rutger Hauer (Thomas Burns), Charles S.Dutton (Walter Cole), Gary Busey (Doc Hawkins), F. Murray Abraham (Wolfe senior), William McNarra (Wolfe Junior), John McGinley (John Griffin), Jeff Corey (Hank).  Mason fait partit de ces gens que la vie n'a jamais épargné. Lorsque sa famille entière meurt dans un accident tragique, il sombre dans l'alcolisme et, de Charybde en Scylla, devient un clochard SDF. Si bien que, le jour ou un riche homme d'affaire nommé Burns lui offre  une importante somme d'argent afin de servir de guide à un groupe de chasseurs, il saute sur l'occasion afin de se refaire une nouvelle vie. Ce qu'il ne sait pas, c'est que cette petite bandes de chasseurs ne traquent qu'un seul gibier: l'homme !

"Que la chasse commence" (c'est rare, maispour une fois que le titre français est aussi intelligent  que l'original: "Surviving the game") est sans nul doute l'un des meilleurs "remake" série B des "Chasses du comte zaroff", même si celui-ci a complètement disparu de la distribution. Le film se départit de ses camarades par le fait que non seulement le scénario est intelligent (ça peut aider), mais que son casting est irréprochable. Que du beau linge. Coté méchants: Rutger Hauer qui, une fois de plus ne jure que par la chair et surtout le sang, Murray F.Abrahams et Gary Busey (roi de la série B s'il en est), coté genil, le rafraichissant Ice T. qui ne laissera personne de glace dans le role d'un paumé de la vie qui semble plus y tenir (à la vie, pas à la glace) qu'il ne croit. Une des nombreuses innovation du film est que la proie devient à la moitié du film le chasseur et que l'on semande, avec délectation qui sera à chaque fois le méchant qui va y passer, et surtout comment va t'il être éliminé. L'excelente idée de revenir à la ville pour la confrontation finale entre Ice T et Rutger Hauer, dernier chasseur survivant, est malheureusement gachée par la mort de Hauer qui frise tellement le ridicule qu'elle en devient drôle, ce que n'est jamais le film. Mais bon, on ne va pas bouder son plaisir.

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