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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 14:02


Motel Hell, (Nuits de cauchemar), 1980, réalisé par Kevin Connor (USA), avec : Rory Calhoun (Vincent Smith), Nancy Parsons (Ida Smith), Paul Linke (Sheriff Bruce Smith), Nina Axelrod (Terry), Wolfman Jack (le réverend Billy), Elaine Joyce (Edith), Monique St Pierre (Debbie), Rosanne Katon (Debbie), Hampton Bengle (Bob le vétérinaire). S'il y a bien un endroit qui est réputé dans toute la contrée pour la qualité de la nourriture qu'on y sert, c'est bien le motel de Vincent et Ida Smth. On y sert la meilleure viande funmée de toute la région. Les touristes s'y précipitent nombreux. Il faut dire que les Smith les gatent bien, leurs touristes. Certains plus que d'autres en fait. Car si  la pluspart d'entre eux dégustent avec ferveur la viande que leur servent ces gentils fermiers, d'autres, moins chanceux, servent en fait de matière première à ce bon produit du terroir... La jeune  et jolie Terry, qui vient avec son mari d'avoir un accident de moto à quelques kilomètres de la ferme, va en faire l'expérience. Tandis que son mari va être transformé en jambonneau fumé, la pauvre enfant est "recueuillie" par Vincent, au grand dam de sa soeur Ida, qui est de nature assez jalouse et possessive.  Tout semble idyllique cependant jusqu'à ce que Vincent découvre le sheriff du patelin, qui fait aussi partie de la famille, ne tourne autours de la jolie demoiselle...

"Motel Hell"
fait partie de ces films cultes des années 80 qu'il fait bon revoir de temps en temps, même si, indéniablement, ils sont relativement mauvais... En fait, soyons juste, "Motel Hell" n'est pas un mauvais film. Il est simplement mal fait. Kevin Connor, son réalisateur, est en fait plus un réalisateur de télé qu'un vrai réalisateur de cinéma, même si on lui doit d'autres films cultes et surtout kitchs comme "Le sixième continent" et "Les 7 cités d'Atlantis" avec Doug McClure qui surfaient sur la vague des films d'aventures (inspirés entre autre par Edgar Rice Burrough) en vogue à l'époque. Des films aux effets spéciaux tellement ringards qu'ils en devinrent aussitôt cultes."Motel Hell"  louche quand à lui plutôt du coté de films  comme "Le crocodile de la mort" et surtout "Massacre à la tronçonneuse" de Tobe Hopper , rivalisant coté satire de l'Amérique profonde avec le cultissime "Mother's day" de Charles Kaufman sortit la même année .


Tout comme dans "Le crocodile de la mort", les "héros" tiennent un motel. le Motel Hello (mais comme le néon du  O est grillé , cela donne MOTEL  HELL (motel de l'enfer, pas mal trouvé!) ais au lieu de donner leur clientèle à manger au crocodile du coin, ils la donnent à manger à d'autres clients. En fait, ils piègent quelques touristes de passage (en provoquant des accidents de la route par exemple). Puis ils les droguent, leur coupent les cordes vocales, les enterrent vivants jusqu'au cou dans un champs (caché) derrière leur ferme et les gavent (comme des oies) avant de les tuer et de les transformer en chair à paté ou en saucisson sec... Et leurs clients (ceux qui ont le bonheur de ne pas finir en chair à saucisse) trouvent cette charcutaillerie tellement bonne qu'ils viennent même en famille de l'autre bout du pays pour en acheter. Cela donne droit d'ailleur à une scène très rigolotte avec une famille d'américains (très) moyens venus de très loin avec leurs petites filles (des jumelles absolument odieuses) pour gouter à cette vinde réputée et qui repartiront avec deux gamines traumatisées a vie...après qu'elles aient eues un avant gout de ce qui se trame derrière les sous bois... Autre victime de nos bons fermiers, le (trop curieux) préposé des services vétérinaires chargé de la vérification du bon respect de l'hygiène dans l'abbattage des animaux, qui finra dans le champs, tout comme ce  coupe de touristes aux moeurs assez spéciales (des adorateurs de SM et de bondage) se flaissent gentilment ligotér dans leurs chambre par les deux fermiers, pensant "innocement" que leurs hôtes ont les mêmes gouts qu'eux...avant de réaliser, mais trop tard qu'ils vont bientôt "passer à la casserole"... Trois moments assez "drôles" mais hélas trop isolés un scénario confus qui préfère privilégier une biscornue histoire d'amour-jalousie triangulaire entre les membres de la famille Smith (le fernier Vincent - sa soeur la grosse Ida et le shérif du coin, dont on ne sait pas trop s'il est le petit frère ou un cousin des deux autres) qui tourne autours d'une blondinette sans intérêt que courtise les deux "males" pendant plus de la moitié du film, délaissant ainsi le veritable interet du film: l'élevage " en batterie des futurs "donneurs" de foie gras...  Car ce sont de véritables petits moments d'horreur pure (hélas très mal filmés) que de découvrir tout d'abord ce champs dans lequel sont enterrés jusqu'à la tête une douzaines de personnes dont on a coupé les cordes vocales  -et qui donc ne peuvent plus emettre que des sons ressemblant étrangement à des grogneement de porcs et qui sont gavés comme tels. Puis de découvrir (presque une heure apres !) comment, une fois arrivés à maturation, ils sont tués :afin de ne pas les stresser, pour que la viande reste tendre, on les hypnotise avec des spots de couleurs puis on les étrangle au moyen d'une grosse corde de chanvre attachée à l'arrière du tracteur... Enfin de voir comment ils sont découpés et transformés dans l'abattoir familial. Le film s'accélère (enfin!) et l'on a droit à quelques scènes interessante comme ce duel final (inspiré certainement par le deuxième volet de "Massacre à la tronçonneuse" , duel  entre le shérif et le fermier, dissimulé sous une grosse tête de cochon, qui tous les deux se battent d'ailleursplus pour la blondinette que pour les pauvres touristes. Ou encore ce règlement de compte entre les survivants du champs (dont le couple SM avec le mec - Dick Curtis - habillé en soutient gorge et culotte  feminine noire) et la grosse Ida, une scène qui fait penser à une attaque de "morts-vivants" dignes de George Roméro, l'humour en plus.

On retrouve avec joie l'acteur Rory Calhoun, jusqu'ici spécialisé dans les westerns ( "La rivière sans retour" avec Marilyn Monroe et Robert Mitchum) qui cabotine à souhait dans son rôle de fermier nécrophage. L'actrice Nancy Parson, remarquée dans les série comique des "Porky's" interpèrte Ia soeur aux tendances incestueues. Hélas, face à eux pas de grands (ni bons) acteurs pour leur donner la réplique.


A noter en "guest star" le chanteur/dj Wolfman Jack (apperçu notament dans le célèbre "Américan graffiti" de George Lucas) dans le rôle d'un pasteur médiatique passant (en fond sonnore) à la télé (et faisant un sermon sur l'amour de son prochain) tandis que le couple SM, qui a d'autres chats à fouetter,  s'en donne à coeur joie dans leurs ébats.

 
Le film était sortit à l'époque en VHS  en France, mais je ne sais pas s'il existe (en tout cas en VF) en dvd.

A noter: les scénaristes de films d'horreur étant largeent en mal d'inspiration, depuis déja longtemps d'ailleurs, "Mother's day" et "Motel Hell" feront l'objet de remakes en 2010, le premier sera réalisé par Darren Lynn Bouseman ("Saw III" et "Saw IV") et le second par Steven C Miller (la aussi réalisateur de télé surtout)

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