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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 17:43

Le sette spade del vendicatore (7 épées pour le roi ), 1962, réalisé par Ricardo freda (Italie/Espagne), avec Brett Halsey (Don Carlos de Bazan), Béatrice Altariba (Isabelle Médina), Guilio Bosetti (Duc de Savedra), Gabriele Antonini (le roi Philippe II), Gabriele Tinti (Corvo), Mario Scaccia (le cardinal), Stany Alberto Sorrentino (Sancho), Jacopo Tecchio (l'intendant du Duc de Savedra). Nous sommes au 16è siècle et la France et l'Espagne ne sont pas vraiment en bons termes. Le jeune comte Don Carlos de Bazan vient d'etre victime d'un attentat et laissé pour mort alors qu'il rejoignait sa famille après avoir brillament servi son roi à la guerre. Remis sur pied par son fidele serviteur Sancho, il apprends que son père est mort (assassiné) et que ses terres sont devenues, comme le veut la loi, propriétés de son cousin le duc de Savedra, pisque tout le monde le croyait mort. Se rendant à Lerida pour réclamer son héritage à son cousin, il vole au secours d'une jolie femme attaquées par des brigands. Il croisera de nouveau la belle Isabelle, dans une auberge, mais elle s'enfuiera apres qu'ils aient fait l'amour. Une fois rendu auprès de son cousin, Don Carlos s'apperçoit que ce dernier a fait assassiner son père et qu'il est à l'origine de l'attaque qui a failli lui couter la vie. En effet, le duc complote contre le roi Philippe II qu'il a l'intention de destituer de son trone lorsqu'il passera au chateau des Bazan. Comme le chateau ne lui appartient plus, le duc s'arrange pour que don Carlos épouse Isabelle, dont il est tombé amoureux, mais qui en fait est à sa solde, , puis le fait condamner à mort en faisant croire qu'il a assassiné un ministre, alors que c'est son ame damnée de serviteur, le fourbe Corvo, qui est le véritable assassin. Mais don Carlos réussit à s'évader juste avant d'etre fusillé et rejoint une confrérie secrète de 6 hommes (dirigée par le bchef des brigands qui n'en est pas vraiment un, brigand!) qui ont juré de proteger le roi. 7 épées seront-elles suffisantes pour lutter contre l'armée du duc et sauver Philippe II qui préfère trousser les fermières dans le foin plutôt que de s'occupper de gouverner le royaume...


On ne présente plus Riccardo, le roi du film d'aventures made in Cinecitta qui nous fit réver dans les années 50 avec les aventures de Maciste, l'homme le plus fort du monde ou de Coplan, l'espion qui tire plus vite que l'ombre de son ennemi. Hélas, cette adaptation non reconnue du "Ruy Blas" de Victor Hugo n'est vraiment pas son meilleur film... Le choix des acteurs déja... Quelle "mouche" a t'elle pu bien piquer Riccardo Freda pour lui faire choisir  Brett Halsey ("La mouche", "le retour de la mouche") afin d'interpréter don Carlos de Bazan. Brett Hasley est un acteur qui n'a en tout que deux expression faciales: "je suis beau" et "je suis très beau"... Ce qui limite considérablement son jeu, car comme il n'est pas doué pour l'escrime, on ne peut pas dire qu'il brille plus dans les scènes de bagarres que dans les scènes ou il a quelques mots à dire ! Le mieux est quand il est attaché et baillonné mais hélas, cela ne dure jamais très longtemps...

Idem pour Béatrice Altariba à qui Pierre Brasseur venait juste de soigner son acnée dans "les yeux sans visages" et dont la nouvelle crème anti-ride devait être une sacrée glue tellement elle garde le même sourire figé du début à la fin du film. Comme on ne peut pas se projeter dans les héros, on essaye alors de se rapprocher des méchants. On retrouve Gabriele Tinti, spécialiste des séries B et toujours aussi éfficaces dans les seconds rôles de salauds. Guilio Bosetti est, lui aussi, excellent dans le rôle du Duc félon qui tente de destituer le roi Philippe II. On retiendra particulièrement les deux scènes du dongeon des tortures (qui en fait se trouve à la cave...), la première ou il enferme dans une cage son dévoué intendant et le plonge vivant dans un bassin remplit de pirahnas, ce juste pour montrer à don Carlos ce qui va lui arriver. Et la scène finale ou don Carlos et le duc se battent à l'épée dans cette même salle de torture et ou le duc essaye par tous les moyens de tuer son rival en le faisant passer à travers tous les instruments de morts se trouvant à sa disposition (un véritable catalogue en couleur et en 3D pour fétichistes sado-maso). "7 épées pour le roi" fait partie de ces petits films d'aventures de série B qu'il était bien agréable d'aller voir le jeudi après midi au cinéma du quartier en première partie de programme (je que dans les années 60, le jour de repos des élèves était non pas le mercredi mais le jeudi...) et ce, malgré tous ses défauts... Et, qu'il est toujours agréable de regarder de nos jours à la télé (il passait dernièrement sur Ciné Cinéma) avant que de s'offir le DVD s'il sort un jour...

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