The Cassandra crossing (le Pont de Cassandra), 1976, réalisé par George P. Cosmatos, (Allemagne/Angleterre/Italie), avec Sophia Loren (Jennifer Chamberlain), Richard Harris (Docteur Jonathan Chamberlain), Martin Sheen (Robby Navarro), Ava Gardne (Nicole Dressler), Burt Lancaster (Colonel Stephen MacKenzie), John Philip Law (Major Stark), O.J Simpson ("révérend" Haley), Lionel Stander (Max, le controleur), Ann Tyurkel (Susan), Ray Lovelock (Tom), Ingrid Thulin (Docteur Elena Stradner), Lee Strasberg (Herman Kaplan), Lou Castel (le terroriste suédois), Alida Valli (madame Chadwick), Fausta Avelli (Katherine Chadwick). Trois terroristes suédois pénètrent de force dans un batiment de l'O.M.S à Genève, afin de faire sauter une bombe. Mais ils sont stoppés net par des gardes. Deux d'entre eux sont abbattus tandis que le troisième parvient à s'échapper. Malheureusement, lors de la fusillade, le terroriste survivant est rentré involontairement en contact avec un virus très contagieux: celui de la peste buboinique. Afin d'échapper à ses poursuivant, l'homme est monté à bord du transcontinental Express qui se rend à Stockholm via Paris. A son bord des centaines d'innocents qui non seulement risquent d'être contaminés mais aussi, s'ils sortent du train risquent de répandre le virus mortel dans le monde entier. Le colonel MacKenzie, chargé de diriger les opérations, en "étroite collaboration" avec le docteur Chamberlain qui se trouve à bord du train, décide de dérouter le train vers la Pologne, ou il sera mis en quarantaine dans un lieu quasi désert juste après le pont de Cassandra. Afin d'empecher tout passager de descendre en route et de répandre le virus, le train est plombé entièrement à la gare de Nuremberg et des miliaires armés et protégés par des combinaisons étanches montent assurer la garde du train. Mais les passagers commencent petit à petit à se rendre compte que les autorités américaines chargées d'assurer leur "protection" n'hésiteteront pas à les envoyer à la mort pour détruire le virus. A bord du train, la résitance s'organise afin de stopper le train avant qu'il ne passe sur le "Pont de Cassandra", un vieux pont vétuste qui n'a plus été utilisé depuis la fin de la deuxième guerre mondiale et qui, malgré ce que prétendent les autorités américaines et polonaises, risque de s'éffrondrer si le train passe dessus.
Les années 70 furent une décade prodigieuse concernant les films catastrophes. Certains dirent que ce genre de film naquit justement en 1970 avec le film "Airport", mais c'est oublié un peu vite, comme je l'ai déja montré ici précédemet, qu'il y avait eu avant pas mal de version du naufrage du "Titanic", grosse catastrophe s'il en est. De plus, on pourrait aussi classer dans ce genre (bien qu'ils puissent aussi faire partie des "Péplums") des films comme "Les derniers jours de Pompéi" pour sa meurtrière erutpion volcanique ou "Les dix commandements" avec tous ses fléaux et son Nil en furie. Ou encore les films sur l'incendie de 1871 de San Francisco par exemple. Mais ceci est une autre histoire.Mais faut'il classer classer "Le Pont de Cassandra" dans les films catastrophes ou ne doit on y voir qu'un banal thriller (film a suspense)?. Certes, il y a l'accident ferroviaire, mais, me diront certains détracteurs, il n'intervient que dans les toutes dernières minutes. Ce à quoi je répondrais qu'à part dans "La Tour infernale", ou effectivement l'incendie dure presque tout le film, et "Volcano" ou le volcan n'en finit pas de cracher sa lave, les autres "catastrophes " ne durent, malheureusement , en général pas forcément longtemps.De toute façon, qu'il soit classé dans l'un ou l'autre genre, "Le pont de Cassandra", reste malgré tout un film réussi et très divertissant. Malgré tous ses défauts... Mais parlons de ses qualités d'abord. Un casting éblouissant en premier. Que rever de mieux que de voir reunit dans un même générique les sublimes Sophia Loren, Ava Gardner, Ingrid Thulin et Alida Valli, les talentueux Richard Harris, Burt Lancaster, John Phillip Law, Lou Castel et Martin Sheen. Le scénario, écrit par l'auteur du roman Robert Katz, le scénatiste Tom Manckiewicz (qui participa à l'écriture de plusieurs James Bond), et le réalisateur George Pan Cosmato lui même, tient suffisamant la route (ou devrais-je dire le rail?) pour nous tenir en haleine jusqu'à la dernière minute. Il sagit tout bêtment d'une sombre histoire d'action terroriste loupée qui vire rapidement à la contagion d'une petite communauté d'individus (les passagers du train Genève-Stockholm, qui traverse donc l'Europe de bas en haut) par un virus mortel, la peste bubonique, virus très contagieux mençant de se répandre plus vite encore que la grippe H1N1. Dieu Merci, Roseline Bachelot n'a pas été appellée à la rescousse, les hautes instances de sécurités ayant préféré faire appel au colonel MacKenzie (terrifiant Burt Lancaster) et le docteur Elena Stradner, spécialiste en virologie pour éradiquer le mal. Sorte de Ponce Pilate moderne, MacKenzie execute froidement les ordres venus de pus hauts, sans se poser la moindre question. Son crédo: "Je m'en lave les mains", ce qu'il fait au propre comme au figuré, nh'ésitant pas, malgré les protestations énergiques de sa coéquipière scientifique qui a réussi à vaincre le virus mortel, à envoyer froidement à une mort certaine des centaines de personnes innocentes, histoire d'être sur à 100% que le virus soit détruit.
Face à lui, des centaines de pauvres passagers, qui ne comprennent pas ce qui leur arrive (au départ ils ont bien pensé à une grève surprise des cheminots, mais bon...) et qui se retrouvent tous surpris de se voir deroutés de leur destination initiale, parqués à Nuremberg, retenus prisonniers dans des wagons plombés par des centaines de gardes en combinaisons antibatériennes, avec masques à gaz, et qui agissent comme de simples robots (d'ailleurs si on avait pas bien compris l'allusion militaires = robots, Cosmato nous la montre en image avec un gamin jouant avec un robot dans le couloir du train et un soldat arrivant mitraillette au poing et écrasant le jouet sur son passage ).
Hereusement un groupe de passagers, mené par le dynamique docteur Chamberlain (Richard Harris) et son ex femme (La belle Sophia Loren) vont se prendre en main et organiser la résistance face à l'ennemi (l'occupant). Parmi eux, on compte donc le reste de cet éblouissant casting: Ava Gardner dans le rôle de la femme d'un traficant d'arme, Martin Sheen, dans le rôle de son gigolo, qui en fait ne se sert d'elle que pour passer facilement en fraude sa came, O.J Simpson dans le rôle d'un faux prètre mais véritable agent du FBI, qui suit à la trace Martin Sheen, Lee Strasberg en vieux juif polonais qui revit avec ce détournement brtual le massacre de sa famille durant la seconde guerre mondiale, Lionel Stander dans le rôle du précieux controleur du train qui connait bien son train et ses multiples secrets ainsi que la belle Ann Turkel (mme Richard Harris à la ville, ceci expliquant cela) et Ray Lovelock dans les rôles de jeunes tourtereaux qui sont beaux mais ne servent pas à grand chose. La statuette de l'Oscar de la plus sous- exploitée des meilleures actrices revenant à Alida Valli dans son role de vieille mémère qui n'a que trois mots à dire durant tout le film "Katherina", "Katherina" et "Ou est Katherina ?...On l'aura compris, le film marche surtout gràce à l'incroyable dynamisme du couple Sophia Loren - Richard Harris, qui pendant (presque) tout le film tiennent le haut du crachoir, laissant rarement l'opportunité à leurs petits camarades d'avoir plus de deux minutes d'action ou trois lignes de dialogue continu (c'est au choix, c'estcomme ça!). Quelques (trop) rares fois le personnage d'Ava Gardner (pas assez développé hélas) arrive à nous faire bien rire lors de ses joutes verbales avec son gigolo, tandis que le couple Burt Lancaster Ingrid Thulin nous fais frémir d'horreur, tant le machiavelisme dont fait preuve le général américain est à la fois Grand-Guignolesque et tellement vraissemblable...Malheureusement, si 90% du film est dans l'ensemble "acceptable", malgré pas mal de petites erreurs et des effets spéciaux lamentables pour une production de cette ampleur, la fin est raté complètement. A cause de la nullité des effets spéciaux d'une part, qui font que l'accident ferroviare du siècle, que l'on attends quand même depuis près de deux heures, se déroule en 4 minutes à peine et passe finalement pour un banal incident sur un circuit de trains Hornby-Mécano. De plus, une fois l'accident terminé et le "fameux" pont de Cassandra détruit, le film s'achève en deux minutes trente secondes un quart plus tard, totalement en queue de poisson. Laissant le specateur complètement sur sa faim et sur sa fin...
Les plus attentifs d'entre vous auront certainement reconnu dans le rôle du pont de Cassandra, Cocoricco, notre beau pont du viaduc de Garabit, qui avait été créé par notre bon Gustave Eiffel, père de notre belle tour parisienne. du même nom.
Le film existe en DVD Français, malheureusement sans aucun bonus, ce qui est dommage mais bon, après ce que je viens de dire sur les effets spéciaux, on aurait plus eu droit à un bétisier qu'à un véritable reportage peut être... ce qui fait que la production n'a certainement pas du juger utile..