Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 14:09
Qu'ils soient à poils, à plumes ou à écailles, au cinoche,  certains animaux ont la dent dure, et pas seulement contre la critique...

Les requins de la production cinématographique le savent bien, tout ce qui bouge sous l'eau est une mane tombée du ciel, surtout depuis "Les dents de la mer". En Italie, plus que parout ailleurs, on a rapidement donné des petits frères au requin de "Jaws". Commençons donc notre abécédaire des dents de la terre avec A comme... Alligator



Alligator (Il fiume del grande caimano), 1979, Sergio Martino (Italie), avec Barbara Bach (Alice Brandt), Mel Ferrer (Joshua), Claudio Cassinelli (Daniel Nessel), Richard Johnson (Père Jonathan), Geneve Hutton (Sheena), Romano Puppo (Peter), Fabrizia Castagnoli (la mère de Minou), Enzo Fisichella (Maurice), Lory del Santo (Jane), Amy Papa (Laura), Silvia Collatina (Minou). "Bienvenue à Paradise House" disait l'affiche publicitaire. S'ils avaient su ce qui les attendaient, nul doute que les clients du richissime promoteur Joshua Cash n'auraient foutu les pieds dans son complexe hotelier. Car non seulement le champagne est tiède, mais en plus ils vont servir d'hors d'oeuvre à un crocodile géant qui a décidé de venir rendre visite à une tribu de sauvages des environs. Et les quelques survivants, qui n'auront pas fini dans la gueule du croco, pourraient bien terminer leur séjour sous les sagais des autochtones...
 

Du beau, du bon, du Bis, à l'état brut de chez brut !!!! Réalisé juste après "Le continent des hommes poissons" (dans lequel jouaient déja Barbara Bach, Richard Johnson et Claudio Cassinelli), cet avatar des "Dents de la mer" se déguste avant tout comme une bande décimée animée, plutôt agréable à suivre.On retrouve ainsi une galerie de personnages (stéréo) typés: le beau héros (photographe de mode) qui sait quoi faire (comme McGyver) avec sa bite et son couteau quand tout se complique, la belle héroïne, objet suave et moite de toutes les convoitises que le héros et le vilain zanimo aimeraient bien croquer, chacun à leur façon...le patron de la station hotelière plus préoccupé par son tirroir caisse que par la sécurité de ses clients (je ne parle même pas de ses employés...), son adjoint (qui passe et trépasse sans qu'on sache très bien à quoi il sert), un vieil ermite, une tribu d'emplumés (les Kuma) pas si pacifiques que l'on pourrait le croire, quelques tourristes bien grassouillets (histoire de bien nourrir la bêêêête) et enfin une Top modèle nympho-intello, qui sera la première à finir sous les dents du croco, mais c’est normal, elle etait partie faire crac crac dans les roseaux avec un figurant, hors, selon la religion des kuma il est interdit de s’accoupler sur l'île des amours pendant la pleine lune. Elle avait qu'à lire le script avant, bien fait ! Le propos se veut écolo: "on ne doit pas violer mère nature", il faut donc laisser la jungle dans l'état où on l'a trouvé en entrant ("C'est pas moi, m'sieur, c'est Tarzan qui.... ). Le croco (un immense sac Vuiton en perspective) est là pour veiller à ce que les choses se passent bien, c'est à dire mal ! Il n'hésite pas pour cela à foutre un hélico à l'eau (polluant la rivière en même temps, mais on s'en fout !), à casser quelques barques et bouffer du blanc-bec. Et quand c'est pas lui qui sert de bras séculier vengeur (ça plairait à Audiard, ça!) ce sont les autochtones qui, armés de sagaies et de flèches enflammées, foutent le feu au décor du club Merde... faisant par la même occasion encore plus de morts que dans un film de Schwarzenegger. On regrettera cependant deux petites choses: premièrement  la pauvreté des effets spéciaux:  (le croco n'apparait en effets que rarement et toujours en partie seulement - une patte par ci, un bout de queue par là, un coup de zyeux par-ci, un bout de machoire par la- ou alors en silhouette dans l'eau et là, on voit qu'il sort tout droit de chez Toys"R"Us) et secondo la fin qui part en eau de boudin (normal, vu que le croco a littéralement explosé!). A part cela, pas grand chose à dire: Barbara Bach est toujours aussi belle que dans l'épisode de James Bond "L'espion qui m'aimait",  Mel Ferrer joue parfaitement les chefs d'entrerpises vereux et voraces et Claudio Cassinelli reste toujours aussi mauvais acteur, mais comme apparement aucun réalisateur ne semble s'en appercevoir...

Sorti en France en 1980 sous le titre "Alligator" (alors qu'au générique le titre est "Alligators" avec un S comme dollars), le film connu une première exploitation vidéo VHS sous le même titre , "Alligator", alors qu'il sortit  en dvd sous le titre "Le dieu alligator" avant d'être renommé pour une deuxième sortie DVD sous le titre ""Le grand alligator".

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de djordj
  • : Un blog consacré au cinéma de série B
  • Contact

Recherche

Liens